Forbidden Journey
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 SOS - Lònan

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Daniel Grant

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Daniel Grant


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MessageSujet: SOS - Lònan   SOS - Lònan EmptyVen 25 Avr - 15:24

Manger, c'est la vie. Uhuhu.


Cela faisait maintenant quelques jours que Lònan m'avait abandonné à l'infirmerie sur ordre de son estomac. J'avais pensé à ce qu'il m'avait dit régulièrement depuis, voire même tout le temps. Je n'arrivais pas à le croiser dans les couloirs, et à l'heure du déjeuner il n'était généralement pas très réceptif. J'en avais profité à un de ces rares moments pour lui donner rendez vous à la volière ce matin, ou ni lui ni loi n'avions cours. Trois des professeurs avaient avalé des pastilles de gerbe; sûrement une blague des Weasleys- pour changer-.

Toujours est-il que nous n'avions pas cours. En soi, cela ne me gênait pas; je n'étais pas ce que l'on appelle brillant en défense contre les forces du mal, au grand désarroi de Nat'. Enfin elle n'était pas meilleure que moi, voire elle était pire que moi. Mais elle a des circonstances atténuantes, et elle a acquis plus de potentiel en quelques mois que moi en toute une vie. Bon, c'est sûr, j'étais quand même un petit peu plus doué que Lònan, mais ce n'était pas bien difficile... Pas de quoi se vanter en sommes. Tout ça pour dire qu'un cours de moins ne me gênait pas.
Ce matin-là, en me levant de mon lit, je n'avais qu'une envie : aller flâner à Pré-au-Lard et engloutir des tonnes de sucreries de chez Honeydukes. Pourquoi pas aller donner un petit coup de main à Hagrid par la suite; il avait besoin d'aide pour soigner un Hyppogriffe blessé et peu se portaient volontaires... Le pauvre garde chasse commençait à se sentir vieux et son boulot n'était pas de tout repos.
Les yeux à peine ouverts, je sautais de mon lit, me dirigeai vers la salle de bain, pris une douche rapide, je traversai la salle commune et trébuchait en mettant mes chaussures -sans pour autant continuer de marcher-, tout ceci devant Anna, la -très- jolie fille qui me faisait rougir alors qu'elle était à cinq mètres de moi et qu'elle regardait une de ses amies qui était dans une direction opposée à la mienne, je sorti en trombe de la salle commune pour aller chercher un rapide petit déjeuner.

J'espérais ne pas croiser Wil, qui ne manquerait pas l'occasion de me faire une fois de plus remarquer que, ne sachant même pas nouer une cravate correctement, il ne comprenait pas comment je pouvais être un Grant, ni même Nat' qui me ferait soit un gros câlin, soit un discours magnifique agrémenté de quelques insultes en russe concernant le fait que je pourrai très bien réviser mes formules magiques avec elle plutôt que de traînasser comme je le faisais. La seconde option était raisonnable, mais la première... Les câlins de Nataliya sont quelque peu... Etouffants. Et par étouffants, j'entend par là la version littérale du terme. Nataliya qui fait un câlin, c'est un peu comme vous retrouver au milieu d'un troupeau d'éléphants collé les uns aux autres par un rouleau compresseur de cinq tonnes. En bref, elle vous broie les côtes, et en plus de ça, elle vous empêche de respirer. Bien que, je maintienne le fait que ce soit adorable.

Après avoir discrètement embarqué des toasts au bacon, renversé trois verres, deux plats au passage et bu un jus d'orange en m'en renversant partout -très discrètement bien sûr...-, je m'empressai d'aller vers la sortie du château. Il avait neigé pendant la nuit et il faisait un grand soleil avec une température très douce pour la saison. Une journée parfaite comme je les aime ! Je pressai le pas d'un air joyeux, et en arrivant devant la boutique de Honeydukes, je ne pu m'empêcher de me dire qu'il faudrait que je fasse une réserve pour Lòn... Lònan. J'avais... Complètement oublié Lònan. Wilhem avait raison, je n'avais rien à faire chez les Grant tellement je pouvais être stupide. Sans cesser de culpabiliser de mon oubli, je me pressai de faire mes emplettes. Peut-être qu'il me pardonnerait plus vite si je lui ramenai pleins de bonbons ? Voyons, faisons donc l'inventaire : Des dragées surprises de Bertie Crochue, incontournables, des Chocoballes, des Crèmes Canari, des Chocogrenouilles, des Bulles Baveuses, des Fizwizbiz (il adorerait voler, j'en suis sur !), des Gnomes au poivre pour pouvoir faire le dragon devant Nataliya (ça fait cracher du feu), ainsi que quelques Patacitrouilles. J'en avais eu environ pour une vingtaine de gallions, parce que j'en avais pris beaucoup de chaque, mais je pouvais me le permettre. Les familles riches, ça aide.

Je me ruais vers le château, semant quelques dragées surprises dans ma course, puis courut le plus vite possible en direction de la volière. Mon pied heurta une pierre plus haute que les autres et je me rétamais lamentablement, laissant échapper le sac de friandises. Une douleur vive se propageait dans ma jambes tandis que je récupérai le sac, qui, par pur coup de chance, était indemne et montais en boitillant avec une petite grimace les deux étages restant pour accéder à la volière. Je m'arrêtai devant la grande porte et poussai un râle de soulagement très perceptible avant de pousser la porte et de pénétrer dans la volière -propre pour une fois-.

Lònan était déjà présent. Il me tournait le dos, et n'avait pas l'air de m'avoir entendu arriver. Je sortais ma plume, mon encre et du parchemin ainsi qu'un bout de ficelle qui traînait par là et lui dis :

"Euh... Lònan ? Désolé d'être en retard, j'avais oublié notre rendez vous, du coup je suis allé dans la Grande Salle, et puis je suis allé à Pré-au-Lard, et quand je suis arrivé, il y avait du monde chez Honeydukes, et du coup en rentrant j'ai du courir, je suis tombé dans les escalier, et je me ... Enfin, euh, bon, je suis désolé. Je t'ai pris des bonbons."

Je lui dis cette dernière phrases avec un petit sourire gentil et des yeux suppliant.
Spoiler:

Mais il ne fallait pas oublier pourquoi on était là, et je repris mon sérieux et essayait de repérer Holly, la chouette de Lònana. En lui tendant le paquet de bonbons.
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Lonàn S. Campbell

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MessageSujet: Re: SOS - Lònan   SOS - Lònan EmptyVen 25 Avr - 21:16

Après le départ de Daniel, perdu dans la foule d’élèves dans la grande salle, Lonàn était rentré dans ses dortoirs pour dormir. Il avait beaucoup trop mangé, comme pour oublier tous ses tracas. Ce qui marcha si bien qu’il oublia de vérifier si la lettre était toujours à sa place le soir même. Et ni le soir d’après. Ou même celui d’encore après. Poudlard se retrouva, les quelques jours qui suivirent, dans un rush tel qu’il était impossible de croiser son ami – à part durant les repas, mais dans ces moments-là, ça devenait un peu trop compliqué. Cependant, les deux jeunes inséparables réussirent à se donner un rendez-vous à la volière. Pendant un court instant – disons quelques heures – Lonàn ne se souvenait même plus pourquoi. Il se dit que, peut-être, il avait une grande nouvelle à lui annoncer ! Puis la vérité le frappa, quand il se rappela la disparation de ses parents. Il se sentit coupable d’avoir oublié ça, et voulu se jeter par la fenêtre. Néanmoins, il comprit vite que ce n’était pas la meilleure des solutions à adopter. Il fallait juste faire bonne figure.

Le premier réflexe qu’eut le Serdaigle en repensant à ça, fut de courir à son dortoir. Bizarrement, l’énigme fut plus compliquée que d’habitude et ils se retrouvèrent à être une trentaine, bloqués en dehors de leur salle, à essayer de trouver la bonne réponse. Pendant une heure quarante cinq, absolument interminables, le petit Campbell se tournait les pouces, cherchant un moyen d’ouvrir les portes. Au moment où celles-ci décidèrent – enfin – de se laisser pénétrer par l’armée de petits bleus qui voulaient vaquer à leur occupation, Lonàn courut jusqu’à son lit. Et là, les problèmes commencèrent. Après avoir retourné son lit dans tous sens, avoir grogné, avoir agressé les gens autour de lui, avoir tenté de déchirer ses draps, tenté de soulever son matelas, tenté de désosser sa petite étagère, Lonàn arriva à la plus triste conclusion de sa vie : sa lettre avait disparue. Elle s’était volatilisée. Comme si un courant d’air l’air réduite en poussière. Poussière ensuite balayé par un autre soldat d’Eole.

Lonàn fit alors la chose la plus censée qui s’offrit à lui : il pleura. Toute la nuit. Silencieusement, évidement, il n’allait pas ruiner le sommeil des autres. Mais le fait était là, le petit Serdaigle s’était transformé en fontaine. Le seul objet qui le liait encore à ses parents, qui prouvait que tout n’était pas perdu, avait été égaré. Et il ignorait le pourquoi du comment. Autant dire que le moral du petit aiglon était au plus bas. D’autant plus qu’il ne trouva le sommeil qu’à partir de six heures, ce qui ne facilita pas le réveil. Fort heureusement, il n’avait pas cours. Il s’offrit quelques heures en plus, à chouiner légèrement comme un bébé. Cependant, la violence du second réveil fut différente. En effet, il venait seulement de se rappeler qu’il devait rejoindre Daniel à la volière. Il sauta de son lit, enfila son pantalon de la veille, enfila une chemise choisie au hasard et mit un pull à l’envers. Puis il s’élança jusqu’à Daniel, en courant et sautillant à moitié (il avait oublié sa ceinture). Sauf qu’une fois arrivée sur place, il n’y avait personne. Etant à fleur de peau, Lonàn se remit à pleurer.

Au bout d’une petite heure, le jeune garçon commença à se calmer. Il regarda autour de lui, admirant chaque hibou qui se trouvait là. Puis il se focalisa sur Holly, toujours majestueuse, discrète et élégante – pour une chouette, s’entend. Alors que tous les autres êtres vivants de cette pièce avaient été stoïque au possible face à la crise de larme du Serdaigle, cette dernière le fixa avec un mélange de compassion et de tristesse – ce qui était pour le moins surprenant. Alors que le bambin commençait à se faire l’idée de se retrouver seul avec le dernier cadeau de sa mère, il entendit la voix de Daniel qui vint l’extirper de ses pensées. Il semblait lui raconter sa journée, ou lui déblatérer une excuse quelconque. Mais Lonàn était devenu hystérique. Beaucoup trop hystérique. Quand il se retourna pour faire face à son ami, on aurait pu croire à un remake de The Walking Dead.

Dans un premier temps, le mini Campbell était vêtu comme un sac. Sa chemise n’était même rentrée dans son pantalon ; ses cheveux semblaient quémander pour une douche – ne serait-ce que de quelques secondes. Dans un deuxième temps, ses yeux étaient explosés ; a la fois par le manque de sommeil et par les pleurs qui avaient rythmés ses dernières douze heures. Pendant un instant, les deux amis se fixèrent ; se demandant lequel des deux étaient le plus surpris. Puis une odeur de sucre attirant le regard du Serdaigle qui aurait presque sauté sur le sachet que lui tendait Daniel. Presque, car il avait d’autres chats à fouetter. Lonàn Campbell qui refuse du sucre, sur une échelle de gravité, on talonnait le douze sur dix. De nouveau, les yeux azurés de ce dernier se plantèrent dans ceux de Danny.

« Ça a disparu. Daniel. Tu m’entends ? C’est parti ! Pouf ! Disparu ! »

Son regard devenait fuyant. Il s’était rapproché de son ami, très près, à la limite de le secouer par les épaules. Ses yeux alternaient entre ceux de Daniel et tout ce qui l’entourait. Il s’humecta les lèvres quelques instants, puis finit par reculer. Il leva les bras au ciel, comme pour prendre un dieu quelconque à témoin.

« J’ai cherché partout. Elle a disparu, Daniel. Elle a disparu. Elle est nulle part. Elle était là et d’un coup elle est plus là ! »

Lonàn avait de nouveau les larmes qui le montaient aux yeux. Il se laissa tomber par terre, se retrouvant accroupi, les mains sur ses oreilles. Il secouait la tête, incapable de réfléchir convenablement. C’était son premier contact humain depuis qu’il avait appris la disparition de sa lettre ; contact qui s’avéra terrifiant du fait de l’hystérie dans laquelle Lonàn se trouvait.

«Je deviens fou. Ça se trouve, j’ai tout inventé. Ça se trouve, rien de tout ça est vrai. »


Marmonna Lonàn, davantage pour lui-même que pour Daniel. Pendant ce temps, Holly fixait le jeune homme, l’œil brillant, comme si elle aurait souhaité faire quelque chose mais s’en trouvait incapable. Certains hiboux, apeurés par les grands gestes et les grands cris du Serdaigle s’étaient envolés. Mais pas elle.
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MessageSujet: Re: SOS - Lònan   SOS - Lònan EmptySam 26 Avr - 20:33

Lònan était débraillé. S'il n'avait pas été à Poudlard, on aurait pu croire qu'il avait fuit une horde de zombies l'avait poursuivit pendant trois jours et trois nuits. Ses cernes étaient énormes, il avait le teint encore plus pâle que d'habitude, limite blafard. Il regarda un instant le paquet de sucreries que je lui tendais , mais il reporta ses yeux sur moi. J'en restais abasourdi. Ce qui se passait devait dépasser tout ce à quoi je m'attendais... Lònan ne refuse jamais de bonbons. Surtout pas ceux de chez Honeydukes. Au lieu de se ruer sur le paquet comme c'était prévu, Lònan ouvrit la bouche et parla d'une voix à la limite du suraigüe.

"Ça a disparu. Daniel. Tu m’entends ? C’est parti ! Pouf ! Disparu !"

Il ne me regarde plus, il s'était juste approché de moi. Comme s'il était attiré par les bonbons mais que son corps refusait d'en absorber. Je ne le regardai plus non plus, je fixais le mur derrière lui en me demandant ce qu'on allait bien pouvoir faire sans cette lettre...

"J’ai cherché partout. Elle a disparu, Daniel. Elle a disparu. Elle est nulle part. Elle était là et d’un coup elle est plus là !"

Il avait les yeux humide, et se laissa tomber par terre. Il secouait la tête, se tenant les oreilles. On aurait dit un fou. Mais Lònan n'était pas fou. Il était assez difficile à cerner, mais c'était un garçon rationnel. Il n'était pas fou et avait bien raison de s'inquiéter. Mais il en avait tout l'air. Si je ne le connaissais pas aussi bien, j'aurai supposé qu'il était atteint d'une quelconque maladie psychiatrique. Lònan parlait fort, il était agité et cela se ressentait dans toute la pièce. Une ambiance malsaine régnait, et la plupart des hiboux s'étaient envolés quand il eut finit sa phrase.

"Je deviens fou. Ça se trouve, j’ai tout inventé. Ça se trouve, rien de tout ça est vrai."

Il avait dit ça en murmurant, comme si je n'étais pas là. Je m'approchais doucement de lui et posa ma main sur son épaule :

"Lònan, tu n'es pas fou. Quand je vois mon père à côté de toi, et mon frère aussi d'ailleurs, tu ne peux être considéré que comme saint d'esprit. Et beaucoup de sorciers disparaissent en ce moment, d'après la Gazette du Sorcier. Ca commence à s'agiter chez nous, tes parents ne font sûrement pas exception à la règle... Maintenant, prend un bonbon, ça te fera du bien."


Je m'assis par terre et déposa le sachet à côté de Lònan. Plume en main et parchemin dans l'autre, je pris une grande inspiration et commença à écrire. Je n'oubliais rien, et encore moins le fait que ladite lettre avait disparu. J'avais la main qui tremblait, mon écriture était légèrement illisible. Enfin ma mère pourrait me déchiffrer, elle passait son temps à le faire, mais moi, je n'y arrivais pas beaucoup. La lettre finit, je rangeais la plume et l'encre, prit le morceau de ficelle et roula le parchemin avec de le fermer. Je piochais un dragée surprise -goût pus- et alla à la recherche d'Holly. C'était une des rares chouettes à être restée, avec tout le grabuge qu'avait fait Lònan c'était normal que les autres aient pris la fuite. Je m'approchais de la chouette et lui caressa la tête avant d'approcher la main de sa patte pour attacher le parchemin. A peine avais-je pu l'effleurer qu'elle me pinça violemment. Mon doigt saignait abondamment et je lâchai la bout de parchemin. Je regardais la chouette avec un regard désespéré et lui demandai :

"Mais je ne t'ai rien fait ! Ca fait super mal !"

Elle me regardait en penchant la tête, comme si elle était désolée. Je me tournais vers Lònan et lui demanda :

"Dis moi, ta chouette n'aime pas les gens ? Tu pourrais attacher le bout de parchemin à sa patte avant de l'envoyer au minist..."


Ah moins que. Comme je l'avais supposé la dernière fois, peut-être était-elle enchantée... Je sortais ma baguette. J'aurais voulu arrêter le saignement -le sortilège était relativement simple-, mais je n'étais pas assez doué. Je devrais me contenter d'un vieux bout de tissus trouvé dans la poche. Je réfléchissais intensément. Je ne me souvenait pas. Pourtant le Professeur Flitwick avait bien insisté sur le sortilège révélateur... Je fouillais le moindre de me souvenirs et finit par le retrouver. J'étais un peu stressé, à vrai dire. J'avais lancé ce sortilège trois fois, et deux fois, j'avais crâmé l'objet visé ou je l'avais tout simplement envoyé à l'autre bout de la pièce...

"Dis moi, Lònan... Je... Je ne suis pas sûr de réussir ce sort. Tu sais, celui pour détecter les enchantements... Tu veux bien que je le fasse quand même ?"

Je ne m'attendais pas à une réponse positive, mais il faudrait bien le faire un jour. Et la perspective de faire appelle à quelqu'un de plus expérimenté me laissait sceptique. Qu'est-ce qu'on pourrait bien leur dire, qu'on avait transformé un rat en chouette et qu'on veut lui faire trouver sa forme d'origine parce que sinon il serait maheureux ? Non, on ne pouvait juste pas faire ça. On nous demanderait forcément pourquoi, aucune excuse n'était vraiment plausible et je n'avais pas la moindre envie de mettre quelqu'un d'autre au courant. Lònan non plus, je pense.
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Lonàn S. Campbell

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MessageSujet: Re: SOS - Lònan   SOS - Lònan EmptyDim 27 Avr - 9:33

Lonàn avait l’impression de frôler l’hystérie. Tout ce qui le ramenait à ses parents disparaissait petit à petit, comme s’il glissait lentement en dehors d’une réalité qu’il se serait crée. Plus il avançait, plus il sentait son hypothèse se confirmer. Peut-être que dans quelques semaines, quand il aurait finit de délirer, il ouvrira les yeux, sera dans un asile pour enfant, grognant encore le nom de parents qu’il n’a jamais connu car morts trop tôt. Ou peut-être n’était-il plus un mineur depuis trop longtemps, peut-être qu’il avait arrêté de grandir, qu’il avait un syndrome de Peter Pan et qu’il était encore plus atteint qu’il le pensait. Le jeune garçon avait déjà lu des tonnes d’histoires, sur des gens devenus complètement malades à la suite d’un choc émotionnel trop fort. Ils grandissaient, vieillissaient, mais avait perdu leur mémoire à court terme. De ce fait, il pensait toujours avoir treize ans ou dix-sept ans, comme s’ils étaient figés dans le temps. Sauf qu’il n’y avait qu’eux dans cette situation, et que dès qu’ils remarquaient le moindre changement – leur reflet, par exemple – ils pétaient carrément une durite. Peut-être que Lonàn était entrain de vivre ça. Cela le terrorisait.

Daniel devait sentir dans quelle névrose se trouva son ami car il essaya de le calmer comme il pu. Lonàn écoutait sa voix, qui, bizarrement, réussissait à l’apaiser un peu. En temps normal, à la mention de la famille Grant, le petit Serdaigle aurait souri ; mais actuellement, il n’était pas en état alors il se contenta de retirer ses mains de sur sa tête et de laisser complètement assoir par terre – comme pour marquer qu’il avait retrouvé un tout petit peu ses esprits. Un paquet de bonbon fut posé à ses pieds et les fesses de Danny prirent le sol comme nouveau siège. Pendant que Lonàn essayait de se calmer, son ami écrivait – quoi, il l’ignorait mais il ne s’en inquiétait guère. Les yeux bleus du jeune garçon se posèrent sur le sachet de bonbon et il se décida à en prendre un au bout de quelques minutes. A cet instant, le Poufsouffle se leva – peut-être pour étirer ses jambes – et sembla observer aux alentours. Lonàn prit une inspiration et piocha de nouveau dans le paquet de friandise. Un délicieux goût caramel s’immisça dans sa bouche ; puis un goût de pomme ; puis un goût de fraise ; puis un goût de sucre roux. Le sucre aidait le jeune à réfléchir correctement.

Daniel poussa un petit cri – d’une virilité sans nom – sans raison apparent. Lonàn, avec autant de réflexes qu’un bout de chamallow devant un feu, se leva et essaya de voir ce qui avait provoqué un tel comportement de la part du Poufsouffle. Ce dernier se trouvait devant Holly, qui penchait la tête sur le côté d’un air intrigué. Puis les yeux de Lonàn se posèrent sur la main de son ami, qui saignait légèrement. Bizarre, car la chouette n’était pas du genre agressive en temps normal. Le jeune Serdaigle fronça les sourcils et s’approcha, toujours avec une lenteur agaçante, vers son animal pendant que Daniel lui demandait d’attacher un parchemin à sa patte. A la vue de son maître, Holly sembla sourire. Lonàn tendit le bras à l’instant même où elle prit son envol pour se poser, avec une douceur surprenante, au niveau de l’avant-bras du jeune garçon. Leurs regards se croisèrent et le Campbell fut surpris de voir tant d’humanisation dans celui doré de sa jeune amie. A cet instant, Danny sortit de ses pensées pour avancée une idée, qui bizarrement – venant de lui, comprenez – semblait presque bonne. Ou bien était-ce parce que Lonàn était trop fatigué pour réfléchir convenablement qu’il pensait cela.

Lonàn parut réfléchir quelques instants ; ses yeux bleus se plantèrent dans ceux jaunes d’Holly. Elle le fixait, avec beaucoup de tendresse. Peut-être était-ce la fatigue, peut-être était-ce une déformation de la réalité, mais le petit Serdaigle semblait comprendre ce qu’elle pensait. Elle avait été envoyée pour le protéger au cas où. Or, ce au cas où n’avait jamais été aussi proche que maintenant, puisque la lettre avait été volée. Peut-être était-ce le Destin, ou alors un malheureux Hasard, mais Lonàn en conclut qu’il devait saisir sa chance. Un lien invisible se créa entre l’animal et le sorcier, comme d’un commun accord sur cette pensée. Lonàn détacha son regard d’Holly pour le planter dans celui de Daniel.

« Peut-être que je devrais le faire. Si c’est le cas, qu’elle est enchantée, peut-être que c’est par une formule que seul moi peut prononcer. »


Lonàn avait dit avec un calme étrange et surprenant, en soi. La chouette s’envola et s’installa sur un perchoir non loin des garçons. Elle ferma les yeux, comme prête à recevoir son sortilège. Décidément, cette Holly était étonnante. Lonàn l’appréciait beaucoup et avait peur de la blesser en se loupant. A cet instant, l’animal ouvrit ses grands yeux dorés pour les planter dans les siens, avec tant de détermination qu’elle semblait lui dire « Tu peux le faire, gamin ».

Lonàn prit une grande inspiration, sortit sa baguette, la plaça comme il se fallait – c'est-à-dire, pas à l’envers – et se concentra. Sur le début, le sort ne lui revint pas en tête. Puis, au bout de quelques secondes, sans que le jeune garçon n’ait à prononcer un seul mot, des crépitements bleus sortirent du bois magique. Puis avec plus d’intensité ; pour finalement créer une sorte de longue ligne biscornue qui frappa de plein de fouet la chouette.

Un globe lumineux entoura Holly qui finit par aveugler toute la pièce. Les pauvres animaux prirent leur envol et Lonàn souhaita presque faire pareil quand il sentit sa baguette lui brûler la main si fort qu’il la lâcha. Quand tout redevint normal, Lonàn regarda sa main, brûlée à vif. Au début, Holly avait disparu de son perchoir, ce qui inquiéta beaucoup le jeune garçon. Mais quand son regard glissa un peu plus en bas, il vit une jeune fille – quasiment nue, c’était très déstabilisant – le fixer. Elle semblait fatiguée, usée et complètement déstabilisée. Mais pas dérangée pour deux sous d'être en tenue d’Ève. Lonàn ouvrit grands les yeux et sa bouche se retrouva incapable de se fermer toute seule.
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MessageSujet: Re: SOS - Lònan   SOS - Lònan EmptyDim 27 Avr - 12:19

La chouette s'était déplacée et s'était posée sur l'avant bras de Lònan. Tous les deux se regardaient avec affection pendant quelques instants, et je cru que Lònan ne m'avait pas entendu.

"Peut-être que je devrais le faire. Si c’est le cas, qu’elle est enchantée, peut-être que c’est par une formule que seul moi peut prononcer."

Outch. J'avais l'impression de me prendre une baffe. Je veux dire, Lònan... Lònan n'était pas franchement doué, 8 fois sur dix il tenait sa baguette à l'envers, et le reste du temps, c'est-à-dire 1,5 fois sur dix, il faisait comme moi, crâmer l'objet visé. Enfin il y arrivait aussi quand il tenait sa baguette à l'envers, parfois. Mais la plupart du temps, il s'expulsait lui même à l'autre bout de la pièce. De temps en temps il arrivait à se rendre fluorescent. La chouette s'envola et se posa à l'autre bout de la volière, comme si elle nous démontrait son accord. Pauvre chouette...
S'il la ratait, elle ne s'en remettrait pas. Mais je sentais bien que la décision de Lònan était prise et que rien ne le ferait changer d'avis. Il sortit sa baguette -correctement, bravo, le professeur Flitwik serait fier !- et la pointa sur sa chouette. Un peu trop bas. Je relevai sa baguette pour qu'elle vise parfaitement l'animal, puis me reculais de deux ou trois pas, histoire d'éviter les dommages collatéraux, si dommages collatéraux il y avait.

Lònan attendit quelques secondes et semblait réfléchir, fouiller sa mémoire intensément. Puis d'un coup, une multitude de petit éclairs bleus sortirent de la baguette, éclairs qui se transformèrent en un filament de lumière puis en un éclair gigantesque, qui frappe la pauvre chouette. Aveuglé, je protégeais mes yeux de ma main en essayant de voir ce qu'il était advenu de Holly et de Lònan. Les oiseaux s'envolaient tous en même temps dans une bruissement d'ailes assourdissant, et un globe lumineux de la taille d'un ballon de baudruche entoura la chouette; l'éclair qui reliait la baguette de Lònan à la chouette avait disparu. Le globe se mit à grossir progressivement, jusqu'à atteindre à peu près le diamètre du ventre d'un troll, soit environ plus d'un mètre cinquante.

Au bout de quelques secondes qui me parurent une éternité, le globe avait disparu, me laissant avec Lònan dans une lumière journalière tout à fait normale. Le clignai des yeux pour m'habituer à cette luminosité puis balayais la pièce du regard pour trouver Lònan. Il avait la main rouge, comme brûlée. Mais bizarrement, il semblait absorbé par autre chose. Je me mis à chercher Holly. Elle avait disparu. Au sol, à côté du perchoir ou elle se trouvait, gisait une jeune fille. Elle le fixait et ne semblait pas vouloir le lâcher des yeux. La pauvre semblait totalement épuisée et perdue. Mais ni l'un ni l'autre ne semblait faire attention au fait qu'elle devait être morte de froid, nue comme elle était. Je retirais précipitamment mon manteau, qui avait l'avantage d'être long et chaud, et lui mis sur les épaules. Elle me regardait avec une lueur de reconnaissance dans le regard, puis continua à fixer le jeune Serdaigle, qui semblait lui aussi, quelque peu perdu et ma foi, fort étonné. Je lui fermais la bouche; le pauvre, sa machoire tombait toute seule, et à peine eu-je retiré ma main qu'elle se décrochait à nouveau. Il faut dire que la situation était quelque peu inattendue. Le jour ou vous verrez votre animal de compagnie se transformer en humain devant vous, vous nous le direz...

"-Lònan... Qu'est-ce qu'on fait, là ?"

Lònan restait silencieux. La jeune fille ici présente fermait les yeux, respirait profondément et commençait à trembler de tout son corps en tentais de se relever. Je me précipitais à son côté et l'allongeais sur le sol, sa tête sur mes cuisses. Je regardais le petit aiglon, ne sachant pas quoi faire. Il était difficile de réfléchir avec tous ces événements.

"Elle a besoin de soins immédiatement. Il faut l'emmener à l'infirmerie."

Mais à nous deux, on ne pouvait pas la transporter dans tout le château. Je veux dire, on avait pas assez de force physique ni l'un, ni l'autre, et faire léviter une personne, même si je l'avais déjà fait, n'était pas de tout repos et je doutais fort d'y arriver dans ces conditions. Bien que la dernière fois que j'ai utilisé ce sort, les conditions étaient pire, le niveau de choc n'était pas aussi élevé. C'est vrai, quoi, une guerre chez les Grant était habituel, tandis que voir une chouette -et par ailleurs, voir Lònan réussir un sortilège de ce niveau sans même le prononcer-, c'était autre chose.

"Non, en fait il faut appeller quelqu'un."

Je réfléchissais et cherchait une personne de confiance à appeler. Nataliya était en cours, Wilhem, bien que puissant, nous enverrais bouler en riant à gorge déployée. Je ne connaissais pas vraiment Alekseï, bien que ce dernier soit puissant, je ne pensais pas vraiment à l'appeler. Disons qu'il m'effrayait un peu. Non, il nous fallait quelqu'un dont la force physique était assez forte pour la transporter sans soucis. Quelqu'un de grand, de préférence. Une idée m'illumina soudain et je souris de toute mes dents.

"Hagrid. Écris à Hagrid ! C'est la seule personne qui nous aidera sans problèmes ! C'est quelqu'un de confiance, je t'assure."

La jeune fille ouvrit soudain les yeux et tenta de prononcer quelques mots. Je ne comprenais pas, mais elle s'évertuait à articuler. Elle poussait de grands râles, elle soupirait sans réussir à prononcer quoi que ce soit. Puis, au bout de quelques secondes, elle réussit à dire quelque chose. Un nom. Sweeney. Je levais les yeux vers Lònan d'un air interrogateur.
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Lonàn S. Campbell

Éventuel futur sorcier en devenir - Accro aux russes

Lonàn S. Campbell


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MessageSujet: Re: SOS - Lònan   SOS - Lònan EmptyJeu 1 Mai - 16:29

Lonàn avait les yeux fixés sur cette jeune fille qui s’était dessinée devant lui. En soi, elle n’avait rien de particulier : c’était une enfant comme les autres, de petite taille, avec des cheveux châtains, le regard brun et innocent et une apparence générale qui semblait normale. Mais elle se trouvait être à moitié nue. Ses cheveux étaient extrêmement longs et c’était l’unique chose qui empêchait de voir sa jeune poitrine, sinon elle ne portait qu’un short – jusqu’à que le Poufsouffle prenne la décision de lui mettre son manteau sur les épaules. L’inconnue avait le regard planté dans celui du jeune Serdaigle, comme si elle tentait de communiquer par ce biais. Puis, elle  sembla remarquer que quelque chose clochait. Elle regarda ses mains, ses bras et un instant de panique l’envahit. Elle tenta de se lever mais faillit tomber. Lonàn, dans toute sa splendeur ne bougea même pas le petit doigt tant il était pétrifié. Fort heureusement, Danny était là et se jeta presque par terre pour l’empêcher de tomber ; ce qui ne fit même pas ciller le petit Campbell tant il était ailleurs.

Lonàn n’entendait même pas son ami lui parler tant il était sonné. D’une part, il venait de lancer un sort relativement puissant sans qu’un seul de ses muscles n’en soit fatigué. C’était comme manger un bonbon tant ça avait été simple. Ensuite, une fille avait surgit de nulle part n’arrivait pas à le quitter des yeux. Même quand elle avait la tête posée sur les cuisses de Danny, elle trouvait encore le moyen de planter son regard doré dans celui de Lonàn. Le jeune aiglon ne réagit seulement que quand son ami lui parla de l’infirmerie. Ce dernier n’arrêtait pas d’alterner entre la jeune fille et le Serdaigle, comme pour vérifier que les deux allaient bien avant de paniquer totalement. Son cerveau semblait bouillir alors que celui de Lonàn était aussi vide que le pot de Nutella ce matin. Il faut appeler quelqu’un venait de dire le petit Poufsouffle. Ce fut seulement à ce moment précis que les oreilles du jeune garçon arrêtèrent de siffler et qu’il commença à reprendre ses esprits correctement.

Danny commençait lentement à se laisser aller à la panique. Il apostrophait Lonàn toutes les deux secondes pour essayer de résoudre ce problème malgré l’absence totale de réaction de ce dernier. Il se mit à parler d’Hagrid, comme quoi il fallait aller le chercher, l’appeler, lui écrire. Ce fut sûrement cette idée, qui aurait pu être bonne s’il avait resté une chouette ou un hibou dans cette volière, qui réveilla complètement le jeune garçon. Il lança des regards furtifs tout autour de lui, comme pour chercher une idée quelconque qui pourrait l’aider. Il remarqua sa baguette, légèrement fumante par terre. Il l’attrapa et la rangea dans son manteau sans demander son reste. Peut-être qu’il pourrait lancer un appel au secours avec une explosion ? Ca alerterait quelqu’un ? Puis il entendit son nom. Son deuxième prénom, Sweeney celui que seule sa mère prononçait. Lonàn ouvrit grands les yeux et s’approcha doucement du corps de celle qui semblait être Holly.

Elle était frigorifiée, complètement blafarde et affolée. Ses longs cheveux étaient dans un désordre complet, des plumes s’y trouvaient coincés, de la boue avait décidé de s’y glisser, de la paille aussi. Lonàn retira son écharpe pour l’enrouler avec. Il aurait presque pu retirer son pantalon pour lui donner, si seulement Holly ne venait pas de répéter une nouvelle son prénom. Elle se redressa, posa ses mains sur les joues du jeune homme et s’avança vers lui. Elle avait les genoux sur le sol, Lonàn avait été renversé en arrière par ses gestes brusques et elle, elle continuait d’approcher son visage du sien. Vous savez, le jeune homme a toujours eu des petits problèmes avec la gente féminine en général. Mais quand celle-ci envoyait une de ses représentantes, à moitié nue, avec un aussi joli minois, qui vous fixe avec intensité en étant à moitié à califourchon au dessus de vos jambes… Vous auriez tendance à être légèrement déstabilisé. Mais alors quand vous vous appelez Lonàn Sweeney Campbell, vous étiez totalement et irrémédiablement perdu.

« Sweeney, mon doux Sweeney ; je t’assure que nous allons bien. Fais entièrement confiance à Holly car elle-seule saura vraiment te protéger. Elle est la seule personne à savoir où nous sommes et nous allons très bien ; nous avons eu quelques soucis avec certaines autorités, du fait de nos affiliations. Nous aurions dû nous faire plus discrets. Écoute mon petit Sweeney, sois fort, reste calme. Je te promets que nous nous reverrons, nous avons juste besoin de nous éloigner un peu pour ne pas qu’ils ne s’en prennent à toi. Fais confiance à Holly, elle est liée à nous, elle est liée à toi, elle est à la fois ta gardienne et ta grande sœur. Vous ne devez jamais vous éloigner trop loin l’un de l’autre du fait de ce lien qui vous unit. Fais-nous confiance, fais-lui confiance. Nous t’aimons, mon petit Sweeney, nous t’aimons si fort que nous sommes obligé d’agir comme cela. Fais-nous confiance Sweeney, tout va bien se passer. N’essaie pas de nous retrouver, n’essaie pas de nous chercher, n’essaie pas de savoir pourquoi nous sommes partis, cela ruinerait nos efforts. Nous sommes en sécurité, tu l’es aussi, c’est le plus important. Sois fort. »

La jeune fille venait de lui dire tout ça, le fixant droit dans les yeux. Le seul souci c’est que ce n’était pas sa voix mais celle de la mère de Lonàn. Le jeune garçon était totalement pétrifié – outre le fait qu’une fille se tienne dans une position aussi subjective au dessus de lui, il fallait en plus qu’elle ait la voix de sa propre maman. Totalement traumatisant. Les yeux de Holly, anciennement chouette, perdirent leur éclat doré à l’instant où elle eut fini de prononcer tout cela. Elle cligna des yeux deux fois avant de fixer le jeune homme droit dans les yeux.

« Sweeney ? C’est toi... »

Lui dit-elle, d’une voix faible en lui caressant les joues, cette fois avec ses vraies intonations et non celle de Madame Campbell. Puis elle commença à fermer les yeux, à perdre pieds. Lonàn lui pris les mains. Il commençait lentement à saisir le problème mais n’avait pas tout compris du message qu’elle venait de lui transmettre.

« Holly ? Holly ? Où sont mes parents ? Où sont-ils ? Holly ? Tu m’entends ? »

La jeune fille lui souriait, elle commençait lentement à perdre sa force.

« Trouve ta sœur, mini Campbell.»

Quelle sœur ? Lonàn devenait complètement fou. A cet instant précis, la jeune fille sombra. Elle s’écrasa sur les cuisses du jeune garçon qui la fixait, complètement intrigué. De quoi parlait-elle ? Quel était ce gros bordel dans lequel il se trouvait enrôlé ? Le jeune Serdaigle se retrouvait à secouer légèrement Holly par les épaules, murmurant son nom, comme si cela allait la réveiller ; mais au fond de lui, il savait bien qu’elle n’allait pas ouvrir les yeux avant un petit moment  …
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MessageSujet: Re: SOS - Lònan   SOS - Lònan EmptyMer 14 Mai - 19:16

Holly -ou du moins Holly version humaine- avait l'air malade et épuisée. Elle était sale -du genre vraiment sale, un peu en mode "je me suis faite courser par une horde de zombie affamés et je suis tombée trois ou quatre fois dans des ravins boueux, je me suis réfugiée dans une ferme pleine de hiboux et j'ai dormi à même le sol plein de paille-, elle venait de murmurrer un nom étrange qui m'était alors inconnu. Lònan s'approcha doucement, comme un enfant qui était effrayé à l'idée de caresser la tête d'un cheval, puis il lui posa son écharpe autour du cou. La jeune fille avait relevé la tête vers lui et le regardait avec de grands yeux. Elle répéta une nouvelle fois ce nom. Sweeney. Lònan réagit enfin. Etait-il possible qu'il m'ait menti sur son prénom ? J'en doutais fort. Mais ce nom l'interpellait, c'était clair et net. Je doutais que ce soit le bon moment pour lui poser la question... Je fermais les yeux un instant pour respirer un grand coup.
Ce qu'avait fait Lònan, un petit étudiant de deuxième année, dépassait le raisonnable, l'imaginaire même ! Lui qui n'arrivait pas à soulever une plume correctement ou à réparer ses lunettes... Il avait cependant transformé avec grand succès une chouette en humaine. Absolument improbable. De plus il l'avait fait avec une grande dexterité et l'énergie qui s'était dégagée de sa prestation était absolument incroyable. J'en étais resté abasourdi. En tout cas il ne faisait aucun doute que le petit serdaigle avait en lui un grand potentiel. Il fallait simplement qu'il prenne confiance et qu'il arrête de douter de lui.
La sensation de légereté sur mes cuisses me fit rouvrir les yeux soudainement. Holly s'était redressée, avait posé ses deux mains sur les joues du garçon et le regardait droit dans les yeux. Ca aurait pu s'arrêter là. Mais non. Elle continuait d'avancer, de se rapprocher de lui de façon très... euh... Intime, disons. Si Lònan avait eu deux années de plus, ça ne m'aurait pas tant surpris que ça (enfin si, un peu quand même, parce que Lònan et les filles, c'est une histoire compliquée), mais là... On aurait dit qu'elle allait l'embrasser fougueusement. Et le fait qu'elle soit quasimment nue avec mon manteau ouvert sur le dos, ça n'arrangeait pas les choses. Lònan se retrouvait désormais accoudé au sol, avec une jeune fille d'environ deux ou trois ans de plus au dessus de lui dans une position assez suggestive. Je devins rouge pivoine à sa place; il faut dire que c'était assez gênant d'assister à ça, et Lònan avait l'air aussi troublé que moi; ce n'était qu'une apparence,je savais que dans la tête de Lònan se trouvait un petit personnage qui courrait partout en hurlant de panique. Holly se décida enfin à ouvrir la bouche après ces quelques secondes de silence atrocement gênant :


"Sweeney, mon doux Sweeney ; je t’assure que nous allons bien. Fais entièrement confiance à Holly car elle-seule saura vraiment te protéger. Elle est la seule personne à savoir où nous sommes et nous allons très bien ; nous avons eu quelques soucis avec certaines autorités, du fait de nos affiliations. Nous aurions dû nous faire plus discrets. Écoute mon petit Sweeney, sois fort, reste calme. Je te promets que nous nous reverrons, nous avons juste besoin de nous éloigner un peu pour ne pas qu’ils ne s’en prennent à toi. Fais confiance à Holly, elle est liée à nous, elle est liée à toi, elle est à la fois ta gardienne et ta grande sœur. Vous ne devez jamais vous éloigner trop loin l’un de l’autre du fait de ce lien qui vous unit. Fais-nous confiance, fais-lui confiance. Nous t’aimons, mon petit Sweeney, nous t’aimons si fort que nous sommes obligé d’agir comme cela. Fais-nous confiance Sweeney, tout va bien se passer. N’essaie pas de nous retrouver, n’essaie pas de nous chercher, n’essaie pas de savoir pourquoi nous sommes partis, cela ruinerait nos efforts. Nous sommes en sécurité, tu l’es aussi, c’est le plus important. Sois fort."

Oh, woh, attendez. Stop, arrêt sur image, s'il vous plaît. Petite explication. Elle n'avait pas du tout la même voix que quand elle disait "Sweeney". Et elle disait "nous". Un message des parents de Lònan sûrement... Mais alors pourquoi l'appellait-elle Sweeney, bon dieu ?! Mon cerveau était en pleine ébullition, je ne comprenais rien du tout. Alors si c'était bien la voix de la mère de Lònan, et qu'Holly était dans cette position, bon dieu ce que c'était étrange... Et glauque... Je grimaçais de mécontentement. J'étais un peu perdu dans tout ça moi. Je me laissais tomber le long du mur, le regard dans le vague. C'était trop pour moi. Je laissais les deux autres parler, sans vraiment écouter. Je comprenais simplement qu'elle avait une voix faible et douce à la fois. Elle devait être épuisée.

Sweeney ? C’est toi...

"Holly ? Holly ? Où sont mes parents ? Où sont-ils ? Holly ? Tu m’entends ?"

"Trouve ta soeur, mini Campbell."

Cette information me fit sursauter et mon regard se vissa sur Holly. Elle était affalée sur Lònan, inconsciente. Une soeur ? Lònan avait une soeur ? Et puis quoi encor,e il allait m'annoncer que finalement il fallait qu'il retrouve le cadavre de son poisson rouge pour sauver le monde aussi ? L'agaçement commençait à percer, mais en prenant conscience de l'état d'Holly, je me calmais aussitôt. Il fallait l'emmener à l'infirmerie. Maintenant. Ce qui me rassurait dans tout ça, c'est que, non seulement elle respirait, mais que Lònan semblait aussi perdu que moi. Il la secouait doucemement en l'appellant, mais elle ne répondait pas. Je parlais à voix basse, la bouche sèche et les yeux dans le vague.

"Lònan, il faut qu'on l'emmène tout de suite. On discutera de tout ça plus tard, par contre. J'ai rien compris."

Je me levai rapidement et couru chercher Hagrid. Par chance, il était dans le parc, et il me suivit immédiatement. J'avoue que j'avais un peu de mal à garder le rythme, je ne suis pas un sportif de nature. Une fois Holly installée dans un lit de l'infirmerie, je lui pris la main et entreprit de lui nettoyer le visage. Madame Pomfresh la laverai plus tard, mais son visage... Elle avait quelque chose de particulier. Pas d'attirant -enfin elle était jolie, mais à côté d'Anna...-, juste... particulier. Elle était troublante. Peut-être parce qu'elle était une chouette à peine trente minutes avant ? Oui, vraiment, elle était troublante. J'espérais qu'elle se réveillerait bientôt. En attendant, il faudrait peut-être avoir une petite discussion avec le professeur MacGonagall.
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