Forbidden Journey
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 Viens à moi, petit Vif d'Or - Summer

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Alekseï V. Palkhomir

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MessageSujet: Viens à moi, petit Vif d'Or - Summer   Viens à moi, petit Vif d'Or - Summer EmptySam 19 Avr - 0:38

Une journée particulièrement charmante. Le temps était parfait pour un entraînement. Peu de vent, une température douce, bref, un temps parfait pour battre l'équipe de Gryffondor à plate couture. Le seul souci était que le match nous opposant à l'équipe de Gryffondor n'avait lieu que la semaine prochaine et qu’aujourd’hui n'était qu'un simple entraînement. Mais il s'agissait tout de même d'une journée tout à fait charmante. J'avais laissé à Nataliya le soin de pratiquer seule quelques enchantements basiques que je lui avais appris la veille -en priant de toute mes forces pour qu'elle ne transforme pas la salle commune des Serpentards en patinoire ou en four à pizza- pour quelques heures. Quelques heures, ça voulait dire que soit j'allais aider quelques -jolies- filles à réviser, soit j'allais aux matchs ou entraînements. Comme vous le savez, donc, aujourd'hui, c'était entraînement. En attendant les quelques retardataires -parce qu'il en faut toujours un ou deux qui finissent leurs heures de colles-, j'apprenais à mes camarades les batteurs certaines insultes gracieuses, raffinées et élégantes en russe et en ukrainien.
C'était toujours drôle de les voir se faire engueuler par Nat' quand ils les lui disaient. Effectivement, Nat n'ouvrait pas beaucoup la bouche et peu la connaissaient vraiment. Alors quand un illustre inconnu se permettait de l'insulter de petite goule purulente barbue dans SA langue maternelle, il fallait évidemment s'attendre à ce que l'inconnu en question se fasse allumer comme pas possible par un dragon hystérique devant ma personne hilare. Avouez, c'est drôle. Enfin passons. Les retardataires venaient justement d'arriver. Dommage, il ne me restait plus qu'à traduire "sale mollusque à pustule" en russe et j'avais atteint mon quota de la semaine.
Le capitaine de l'équipe, un poursuiveur, nous séparaient en groupe. Il y avait deux équipes complètes : L'équipe de base, et l'équipe de remplaçants. Chacune des équipe utilisait une moitié de terrain. Les échauffements se déroulaient donc de la manière suivante : les poursuiveurs se font des passes, et s'exercent à tirer dans les anneaux, pendant qu'au sol, les batteurs se renvoyaient des faux cognards. Les faux cognards, c'est pour éviter qu'ils ne blessent des gens au sol. Les batteurs montent ensuite, et là sont lâchés les véritables cognards, qui sont envoyés sur les poursuiveurs, qui ont donc pour but de les éviter tout en s'envoyant le souaffle pour le faire passer à travers les anneaux, jusqu'à ce que la gardienne monte sur le terrain pour s'échauffer à son tour. C'est dur pour la gardienne, parce qu'elle, elle doit non seulement se taper le souaffle, mais en plus, elle doit éviter les cognards dès qu'elle s'envole. Personnellement, cette partie là de l'entraînement ne m'intéressait pas des masses, alors je décrochais assez vite. Mon tour venait après. Pendant l'entraînement du reste de l'équipe, je restait à terre et laissait le Vif d'Or voler à basse altitude. Je l’attrapais et le relâchais, ça me faisait courir. Ensuite, je montais sur le balais, et là, ça devenait intéressant. Dès que j'avais atteint trois mètres de hauteur, un batteur m'envoya un cognard, ce qui me fit affreusement dévier de ma trajectoire.

Le Vif d'Or se faufilait entre les poursuiveurs et je le perdit de vue quelques instants. Un deuxième cognard fonçait vers moi et je l'évitais de justesse en descendant en piquée. Je l'attirais près d'un poursuiveurs et me mit en quête de la petite balle dorée qui m'échappait désespérément. Une poursuiveuse passa à quelques centimètres de ma tête, souaffle en main. Ca me faisait sourire, parce qu'un de ses coéquipiers l'insultait en lui volant après. Quelques minutes, trois cognards et deux poursuiveurs plus tard, je repérais le Vif d'Or. Je l'attrapais, tombais de mon balais tel une ballerine, me ramassait dans la poussière et l'herbe et hurlais en grimaçant un pseudo sourire de douleur :

"TEMPS MORT LES GARS, JE L'AI !"

Effectivement, je l'avais. Il se débattait dans ma main pendant que tout le monde se posait au sol. On attendit encore quelques minutes avant que l'équipe de remplaçants ne finisse et je me massais la jambe, encor douloureuse. Le capitaine nous rassembla :

"Bien, alors aujourd'hui, comme vous le savez, c'est le dernier entraînement avant le match de la semaine prochaine contre Gryffondor, un des plus importants de l'année. En gros, si on perd ce match, à moins qu'on se mette tous à donner les bonnes réponses en classe, on perd la Coupe des Quatre Maisons. Donc ce qu'on va faire histoire de se préparer au maximum, c'est que, contrairement à d'habitude, on ne va pas recommencer, on va faire un match. L'équipe des remplaçants contre l'équipe basique. L'équipe des remplaçants enlèvera la cape, ça nous permettra de nous différencier."

Il donna encore quelques instructions, puis on remontait tous sur nos balais. L’attrapeur remplaçant et moi même faisions office de lâcheur de balles. On lançait le souaffle en l'air et laissait les cognards s'envoler vers le premier joueur venu avant de laisser le Vif d'Or aller où bon lui semblait. Eviter les cognards n'était pas une mince affaire. Et repérer le Vif d'Or en même temps était d'autant plus compliqué, croyez moi. Surtout quand les batteurs adverses se mettent à deux contre vous pour vous laminer les tibias. (Ils me le paieront plus tard dans la salle commune ces morveux.)
Une petite lumière dorée m'aveugla un instant avant que je comprenne. La petite balle ailée se tenait là bas, à côté du plus petit anneau. Il tournoyait autour des buts de mon équipe. Je fonçais, en zigzaguant entre les joueurs. L'attrapeur adverse l'avait également repéré, mais il tentait trop de contrer ma course. Je l'entraînait près d'une tour des gradins et le poussait contre l'armature en bois. Il serait sonné cinq bonnes minutes, il verrait une ou deux licornes mais rien de grave. Ce qui était grave, c'est que le Vif d'Or s'orientait un peu trop sur la gardienne, Summer. Plus que deux mètres, plus qu'un, et je vis à mon tour une ou deux licornes. J'avais arrêté -contre mon gré, vous aurez deviné- un souaffle.
Je restais sonné quelques instants et me ruait ensuite sur le Vif, qui s'était déplacé au dessus de Summer. Je l'avais presque, mais elle l'avait fait fuir et au lieu d'attraper la balle de ping pong plaquée or de chez Cartiez à ailes, je lui avait foutu le manche de mon balais dans la tronche. Elle m'en voudrait, ça c'était clair et net. Le Vif d'Or se pavait sous mon nez pendant qu'elle glissait de son balais. Le choix était dur. Laisser tomber cette fille -que je connaissais à peine même si elle est dans ma classe et mon équipe de Quidditch-, qui se casserait sûrement un bras ou une jambe -ou bien les deux si elle a pas de bol-, ou gagner le match ? J'avais pitié d'elle. J'ignorais si elle était en état de se rattraper, le coup de balais avait été violent.
Allez, les deux, soyons fous. Je me laissais glisser vers le bas, jouant au cochon pendu sur mon balais, j'attrapais la main de cette fille et choppais le Vif dans l'autre, signant la fin du match. Mais vu l'heure, le capitaine allait sûrement en demander un deuxième. Si au prochain je pouvais éviter de foncer dans la gardienne et au passage me faire des ennemis, ça pourrait être cool, mais au moins on avait gagné, et ça, un Serpentard appréciait forcément.
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Summer Keegan

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MessageSujet: Re: Viens à moi, petit Vif d'Or - Summer   Viens à moi, petit Vif d'Or - Summer EmptySam 19 Avr - 11:13

Le Quidditch. Aussi surprenant que cela pouvait l’être, Summer adorait ça. Bizarrement, elle se retrouvait terriblement détendue quand elle grimpait sur son balai, en tenue de combat, prête à se défouler. Elle avait déjà tourné dans tous les postes disponibles, pour voir ce que ça donnait. Elle avait été une remplaçante pendant un an avant d’avoir un post définitif de gardienne. Elle était terriblement douée pour ce rôle – tant qu’elle ne se faisait pas violemment agresser par un Cognard ou un balai. Elle oubliait le reste, se concentrait sur les balles. Son regard était toujours porté sur le Souaffle et elle sortait très rarement de sa zone, et c’était toujours pour la bonne cause et calculée. Accessoirement, gagner était une idée qui rendait la jeune Serpentard complètement gaga. Autant l’avouer, les verts étaient souvent les plus doués. Mais les Gryffondor restaient des adversaires honorables – ce n’était pas une raison suffisante pour ne pas les écraser.

Aujourd’hui, ce n’était qu’un entrainement bateau. Summer était fatiguée comme pas deux. Elle avait passé sa nuit à lutter contre l’insomnie. Il y avait des soirs, comme ça, où le sommeil décidait de ne pas montrer le bout de son nez. Ce qui était relativement énervant. Elle s’entraînait donc à maîtriser davantage certains petits sorts du quotidien, ou elle s’amusait à apprendre de nouveaux tours à son rat. Passionnant. Tout ça pour dire qu’en arrivant sur le terrain, elle se serait bien effondrée par terre à la moindre occasion. Mais tout le monde était motivé, le match contre les rouges était dans une semaine. Il ne fallait pas faiblir. L’équipe se divisait en plusieurs autres, afin de s’entraîner. Summer enfourcha son balai et se plaça devant les anneaux.

Le premier match fut d’un ennui palpable. Les joueurs s’amusaient davantage à créer des mouvements artistiques et époustouflants pour lancer le Souaffle ou éviter, ou frapper, les Cognards, plutôt que de réellement essayer de gagner. A plusieurs reprises, la petite Summer baillait. La seule fois où le Souaffle arriva vers elle, elle le loupa. Personne ne le remarqua vraiment car à ce moment précis, l’attrapeur parvint à avoir le Vif d’Or. Vraiment, c’était un entrainement palpitant ! Le chef d’équipe décida de faire un match : l’équipe officielle contre les remplaçants. Comme ce fut équilibré ! Summer lança un regard dubitatif face à ce choix – pour le moins nul. Mais elle ne fit aucune remarque et se contenta de s’installer de nouveau à sa place.

Les passes se furent moins impressionnantes et plus utiles. A plusieurs reprises, la jeune Serpentard réussit à empêcher les remplaçants de marquer des points. De temps en temps, ses mouvements trop lents la trahissaient et elle sentait les regards accusateurs du chef d’équipe. Mais elle l’ignorait totalement. Tout aurait pu se finir correctement. L’attrapeur réussissant, encore une fois, à avoir le Vif d’Or et tout aurait pu être fini. Ils auraient continué avec des entraînements physiques pour se maintenir en forme et elle aurait pu retourner dormir. Mais non. Un objet doré passa devant ses yeux. Puis il sembla la contourner. Il fallut un temps fou à la brunette pour réaliser que ce fut le Vif d’Or. Puis un moment encore plus long pour assimiler l’idée que ce n’était pas bon du tout qu’il se trouve aussi près d’elle. Dans n’importe quelle autre situation, elle se serait déplacée plus rapidement que l’éclair. Mais là, non. Elle ne bougea pas. Elle resta de marbre. Fascinée par cette balle ailée.

Soudainement, une espèce de black-out. Un choc un peu trop violent la sonna totalement. Elle vit des étoiles, en plein jour, et fut incapable de retrouver une vue convenable. Tout était trop blanc, trop brillant, trop tout sauf bien. Une douleur affreuse lui bloqua la mâchoire et lui fit l’effet d’un début de migraine. Elle tomba à moitié du balais avant de sentir une main lui prendre le bras – avec une rare force, à la limite du douloureux. Elle n’eut le temps de voir que son balai s’écraser par terre. Summer leva la tête deux minutes, juste assez pour voir que l’attrapeur – dont elle ne retenait jamais le nom – la retenait et avait attrapé le Vif. Puis de nouveau, une lumière trop blanche l’aveugla. Elle ferma les yeux.

Deux secondes plus tard, la Serpentard était allongée sur le sol, avec le capitaine et le responsable autour d’elle. Les autres avaient eu comme ordre de se dissiper. Le premier citer ci-dessus décida qu’il était plus sain de jeter une bouteille d’eau gelée au visage de la jeune fille assommée. Le second approuva. Summer les aurait frappés avec beaucoup de plaisir, si seulement elle n’avait pas le front qui saignait et la tête qui tourne. Le Capitaine força les autres à retourner s’entrainer. Il la fixa, la regarda de la tête aux pieds, s’assurant qu’il n’y avait rien d’autres comme blessures graves sur sa gardienne.

« La prochaine fois, fais plus attention. »

Pendant un instant, Summer crut qu’il parlait à l’attrapeur, l’autre Serpentard qui lui avait foncé dedans. Mais non, le regard appuyé qu’il posait sur elle voulait bien dire que ces mots lui étaient adressés, à elle. Une colère monstre fit battre son cœur à toute allure. Oubliant pendant un instant que la terre tournait trop vite, la jeune Keegan se redressa violemment et colla son visage à quelque centimètre de celui de son Capitaine.

« Ce n’est pas à moi de faire attention où va le balai d’un autre. »

Summer aurait pu continuer sur cette voie, lançant des insultes à tout va, montrant sa frustration, mais elle se fit stopper net dans son élan.

« Ecoute Keegan, tu n’arrives à rien aujourd’hui, donc commence pas à jouer la princesse. On est pas tes parents, si t’es mauvaise, tu dégages. »

La colère bouillonnait en Summer. Sa tête tournait avec de plus en plus de force. Elle ferma les yeux un instant, essayant de se calmer avant de parler. Elle prit une grande inspiration et enchaîna, avec le plus de douceur possible dans sa voix.

« Très bien. Alors trouve quelqu’un d’autre pour la semaine prochaine. »

Sur cette phrase, Summer se releva, son corps tremblant sous la colère. Ce fut les seuls signes de son énervement. Dans sa voix, rien ne transperçait. Son regard était vide. Elle avait l’impression que le monde allait s’écrouler – du fait de sa blessure à la tête. Elle s’essuya le front d’un revers de main pour remarquer qu’elle saignait encore. Elle irait, peut-être à l’infirmerie après. Pour l'instant, elle se dirigeait seulement à l'extérieur du terrain, complètement à cran.

La fierté des Serpentards forcerait la jeune fille à retourner à son poste – la remplaçante ne valait rien, le match était la semaine prochaine – et empêcherait le capitaine de la refuser. Mais pour le coup, ils étaient trop contrariés par l’autre pour répliquer quoique ce soit. Le chef de l’équipe grimpa sur un balai pour rejoindre ses membres, pour passer ses nerfs. C’est à ce moment là que Summer s’écroula à moitié par terre.
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Alekseï V. Palkhomir

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MessageSujet: Re: Viens à moi, petit Vif d'Or - Summer   Viens à moi, petit Vif d'Or - Summer EmptyLun 21 Avr - 18:31

Je m'étais posé en moins de deux secondes au sol et avais allongé la petite Summer. Enfin petite... Façon de parler. Même si elle frôlait à peine le mètre soixante. Son front saignait et elle était dans la vapes mais elle n'avait rien de grave. L'équipe entière s'était rassemblée autour d'elle et était partie aussi vite lorsque le capitaine s'était mis à beugler qu'elle n'avait pas besoin d'un troupeau de lamantins pour l'aider à se relever. Sauf que justement, elle ne se relevait pas. On ne savait pas trop quoi faire, et la seule solution -pas très maligne, je vous l'accorde- qu'on ai pu trouver, c'était de l'arroser pour qu'elle ouvre les yeux. La gardienne ouvrit les yeux au moment ou l'eau froide s'étalait sur son visage. Apparemment ça ne lui plaisait pas des masses. Je tiens à dire que ce n'était pas mon idée. J'aurai trouvé quelque chose de beaucoup plus... Intelligent. Et faites pas comme si je n'étais pas crédible. Toujours est-il qu'elle n'avait pas l'air ravi d'être trempée, ce que je conçois totalement, puisque je n'aime pas l'eau. Pas assez fort pour moi. Enfin bon. Le capitaine à côté de moi observait la jeune fille et s'assurait qu'elle n'avait rien de cassé. Enfin rien de plus que ce qu'elle n'avait déjà. Son front était dans un sale état, mais je doutais qu'en cet instant, mon aide soit la bienvenue. Surtout que ce n'était pas très grave.

"La prochaine fois, fais plus attention."


Je m'apprêtais à répondre quand je compris que ce n'était pas à moi qu'il parlait. La pauvre, non seulement je lui ouvrait le crâne -pour gagner, certes- mais en plus il fallait qu'elle se fasse engueuler. Ca, c'est ce qu'on appelle communément l'injustice. Chez moi, c'est ce qu'on appelle plutôt avoir une dent contre quelqu'un. Elle avait du lui foutre un râteau il y a quelques temps. Elle répliqua mais je ne faisais pas attention. Pendant que ces deux là s'"engueulaient", je me concentrais pour retrouver le sortilège qu'utilise l'infirmière pour refermer les blessures. Ce serait mieux pour continuer le match. Sa voix était douce, trop douce pour quelqu'un en colère,interrompit le flot de pensées qui me traversaient. Le self contrôle était fort utile dans un match de Quidditch mais c'était également révélateur d'un fort caractère. Sa voix signifiait en gros qu'on était dans la merde. Et j'avais vu juste :Elle venait de nous dire qu'elle nous lâchait pour le match de la semaine prochaine. Elle nous avait tourné le dos et le capitaine remontait sur son balais, me laissant tout seul comme un con au beau milieu du terrain, baguette dans une main, Vif d'Or dans l'autre. Merci les copains.

En même temps il fallait être stupide de critiquer comme ça un serpentard, douée qui plus est, et pire encore, une fille, alors que le fautif se trouvait à côté de lui et non pas allongé par terre, le crâne en sang. J'aimais bien le capitaine, c'était un bon partenaire de soirée de beuverie, mais il lui manquait un chouilla de réflexion et un éclair d'intelligence parfois. Bref, on se retrouvait une fois de plus avec un joueur en moins -qui allait revenir parce que le remplaçant est nul, mais du genre vraiment nul, tellement nul que je ne sais même pas comment il a pu rentrer dans l'équipe-. Je soupirai et enfourchais mon balai pour remonter avec les autres. On allait pouvoir faire des trucs un peu plus physiques. Mon regard s'attarda sur cette fille qui traversait le terrain, sûrement pour aller à l'infirmerie, puis le capitaine m'interpella pour me dire qu'ils allaient faire une sorte de relai. Pas pour moi donc, vu que c'est un exercice de passe. Je redescendais donc dans l'espoir de pouvoir enfin lâcher la balle dorée qui me sciait la peau.

Pile au même moment, la gardienne vacilla. Je me précipitais vers elle, lâchais le balais et la rattrapais avant que sa tête ne heurte le sol. Je restais assis là, légèrement désemparé, avec elle dans les bras. Je sortais avec difficultés ma baguette -essayez vous, de sortir une baguette d'un étui caché dans la jambe gauche, avec une main droite qui tenait la gardienne, et la main gauche avec une balle tueuse que jamais personne ne retrouverai si je la lâchai, et croyez moi si je la lâchais, j'étais sur de me faire tuer- afin de stopper cet écoulement de sang. Vous imaginez bien que c'était sacrément acrobatique. Ma souplesse m'étonnera toujours !
Je pointais ma baguette sur son front et me concentrais avec difficulté avant de lancer le sort. Ma baguette ne produisit qu'un faible souffle. Mes yeux étaient plus attirés par elle que mon cerveau par ce sort. Je détaillais son visage, oubliant quelques instants que les ailes du Vif d'Or me laminaient la paume. Elle avait des traits enfantins, doux, et une peau pâle qui tranchait avec ses cheveux bruns. Des grands yeux clairs qui regardaient dans le vide. Des yeux bleus, ou gris, impossible à dire. C'était comme essayer de séparer les nuances de couleurs d'un océan agité. C'était un coup à s'y noyer, et c'était pas le genre de truc que moi, Alekseï Vladislav Palkhomir, le slave séducteur, je faisais. C'était même pas mon genre du tout.
J'ignorais si cette attirance irrémédiable m'amènerait vers quelque chose de bien ou alors quelque chose qui ferait que je la détruirai sur place en mettant le feu au château en même temps. Avec son caractère, elle pourrait me haïr à vie et vouloir ma mort instantanée, ce qui m'obligerait malheureusement à devoir faire fermer ces beaux yeux ou à défigurer ce si joli visage. Sans dire un mot, je fermais les paupières et me concentrai pour lancer ce sort. Je les rouvris et découvris avec satisfaction que la plaie s'était bel et bien refermée. Je lui ouvris la bouche de force et la fit boire un peu. Pour ça aussi elle m'en voudrait. Quelle idée de noyer quelqu'un ? Bah ouais poulette, c'est un des premiers trucs à faire quand tu fais des malaises. Tu bois. De l'eau, de préférence.
J'écartais une mèche de cheveux qui lui tombait dans les yeux et lui relevai la tête doucement avant de la soulever contre moi pour la remettre sur pied. Je ne pouvais pas détacher mon regard de ses yeux et c'en était devenu très gênant. Je baissais les yeux, les joues légèrement rouges, avant de dire doucement :

"Tu veux que je t'emmène à l'infirmerie ? Je te déconseillerai de dire non vu ton état, mais bon, après c'est toi qui choisis..."

Rougir. J'avais rougi. Non mais non, Alekseï ne rougit pas, il ne rougit jamais. Et surtout il ne laisse pas le choix, il n'est pas doux quand il parle et et et et ferme là. Tais toi, conscience. Elle est à moitié dans les vapes, elle n'a rien remarqué et une fois que je l'aurai emmené je ne lui reparlerai plus jamais. Pourquoi être si troublé par une fille ? Une fille que j'avais à peine remarquée jusqu'à maintenant en plus. Ca devait être la culpabilité qui parlait à ma place. Oui, c'était sûrement ça.
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Summer Keegan

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MessageSujet: Re: Viens à moi, petit Vif d'Or - Summer   Viens à moi, petit Vif d'Or - Summer EmptyMer 23 Avr - 19:12

Pendant ce qui lui parut une éternité, Summer se retrouva dans un état de mi-conscience. Elle ne pouvait porter son propre corps, elle voyait trouble, elle n’entendait rien d’autre que le bourdonnement de ses propres oreilles, les battements de son propre cœur – ce qui est passablement rassurant. Et pourtant, elle continuait de sentir ce qui passait autour d’elle. Elle sentait l’herbe qui chatouillait ses mains. Elle sentait l’air qui s’engouffrait dans sa bouche mi-ouverte. Et elle voyait, elle voyait ce qui l’entourait. Ses yeux étaient ouverts, comme pour lui rappeler qu’elle n’était pas entièrement morte. Elle n’avait pas défaillit complètement, mais elle n’en était pas loin. Et pourtant, alors que son esprit s’évanouissait lentement, son corps luttait. Elle respirait par saccade, ne comprenant pas ce qui se passait. Bizarrement, alors qu’elle était tombée d’au moins un mètre soixante – oui, plus aurait été étrange –, sa tête n’avait pas été en contact avec un énième choc. Pourtant, elle ne s’en sentait pas mieux.

Summer sentait qu’elle allait lâcher prise. Petit à petit, elle avait l’impression de glisser dans l’inconscient total, mélangeant la réalité et les hallucinations. Alors qu’elle se disait qu’elle allait vraiment s’évanouir, elle constata un changement. Elle avait de moins en moins la tête qui tourne ; elle avait retrouvé un certain odorat ; elle entendait de nouveau autre chose qu’un bourdonnement incessant et elle distinguait les nuages gris que le ciel offrait en cette journée hivernale. Puis elle commença  à sentir de nouveau son corps, ses membres et elle remarqua qu’elle était frigorifiée. Le froid l’engourdissait totalement. Elle essaya de se relever sans y parvenir, enfonçant ses doigts dans la boue. A ce moment là, elle sentit de l’eau – beaucoup d’eau – se glisser au fond de sa gorge. Summer fut prise d’une quinte de toux, elle recracha à moitié le liquide aqueux sur son bourreau sans s’en rendre compte et écarquilla les yeux en grand. Elle vit au dessus d’elle, le visage de celui qui avait essayé de l’assassiner quelques instants plus tôt. Ce qui était relativement surprenant.

Quand Summer était tombée, l’Attrapeur avait courut pour que sa tête repose sur ses cuisses et non sur le sol – ce qui était très gentil en soi, car la boue dans les cheveux c’était limite. Summer comprit cela assez vite, mais fut plutôt perturbée. Elle le vit passer une main sur son visage pour retirer l’une de ses mèches, puis se décida à l’aider à se relever. Dans un premier temps, il se leva  pour finalement la coller contre lui pour la remettre sur pieds. Ce qui était … une stratégie comme une autre, pas forcément déplaisant en vue de la carrure et de la prestance qu’il dégageait, mais plutôt effrayant quand on considère qu’il avait essayé de la tuer quelques instants avant. L’Attrapeur ne la lâcha pas tout de suite, ce qui permit à la jeune Serpentard de voir à quoi ressemblait le visage de cet énergumène. Il faisait plus âge que les autres, ce qui lui donnait un petit plus. Il avait des yeux perçants, qui pourraient faucher votre âme en quelques instants. Son visage carré était très séduisant et ses cheveux étaient tout ce qu’il y avait de plus charmant. Summer se surprit elle-même à contempler pendant quelques instants de trop ce jeune homme.

Summer était encore un peu à l’Ouest. Elle aurait aimé le repousser, mais elle avait peur que ses jambes flanchent à nouveau – ou du moins c’était son excuse la plus crédible. Et puis, jouer la demoiselle en détresse devant un bellâtre comme cela n’était pas … Non. Summer n’allait pas jouer à ce jeu. Même si le froid faisait rougir les joues de cet Apollon, ce qui le rendait incroyablement sexy, elle n’allait pas tout bêtement se laisser aller à ces niaiseries. Une Serpentard qui se respecte ne se laisser pas aller à ces stupidités. Ces merveilleuses et sublimes stupidités. … Bref. L’Attrapeur, qui devait sûrement avoir nom aussi beau que le reste, lui proposa d’aller ailleurs. Et par ailleurs, malheureusement, il parlait de l’infirmerie. Pendant une demi-seconde, Summer fut presque déçue. Mais elle se rattrapa vite, en le repoussant gentiment et en prenant du recul – physique, uniquement – par rapport à lui. Pendant un instant, très court, elle se demanda pourquoi elle faisait quelque chose d’aussi stupide, et pourquoi elle n’était pas déjà entrain de l’embrasser fougueusement. Mais elle effaça vite cette pensée ridicule de son esprit.

« Je choisis que tu évites de vouloir me tuer avant tout. Après, je ne pense pas avoir à recevoir d’ordre venant de toi. Tu n’as qu’à retourner sur ton balai et poursuivre ta balle en or – en essayant de n’embrocher personne cette fois. Pour le reste, je peux me débrouiller toute seule. »

Summer avait prononcé cette phrase en accentuant chaque syllabe pour que cet énergumène retienne parfaitement bien qu’on ne touchait pas à Summer Keegan comme n’importe qui d’autre. Mais à ce même moment, elle sentait une nouvelle douleur l’élancer au niveau du crâne. Elle leva les yeux au ciel, quelques microsecondes, à deux doigts de tourner de l’œil. Mais elle reprit très vite le contrôle de son corps et fixa droit dans les yeux le Serpentard face à elle.

Ce qui était le plus étrange dans cette situation, c’est que la brunette venait de dire clairement qu’elle faisait ce qu’elle voulait. Sous entendant, clairement donc, qu’elle allait se barrer et qu’il avait tout intérêt à faire de même. Mais bizarrement, elle ne parvint pas à bouger. Une espèce de début de migraine commençait à se faire sentir – et elle le maudit pour cette raison – et ses jambes refusèrent de lui obéir.

Pendant quelques instants, elle se perdit de nouveau dans la contemplation du visage de l’Attrapeur. Et elle se surprit à regarder le corps dans l’ensemble, vu qu’elle pouvait désormais le faire – bonne ou mauvaise nouvelle, tout dépendait, car cela signifiait qu’elle n’était plus collée à lui … Puis elle prit la décision la plus stupide de sa vie, celle digne de n’importe quelle autre maison sauf la sienne – car complètement pathétique – montrant un côté beaucoup trop buté de la demoiselle : la jeune fille s’assit en tailleur, dans la boue, sans aucune gêne. Elle prit la décision d’arrêter de regarder son assassin, pour se contenter de s’occuper de ses cheveux. C’est pour cette raison qu’elle s’essuya les mains contre sa veste et lâcha sa chevelure – préalablement attachée en un chignon – pour commencer à se faire une natte sur le côté. Maturité quand tu nous tiens …
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Alekseï V. Palkhomir

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MessageSujet: Re: Viens à moi, petit Vif d'Or - Summer   Viens à moi, petit Vif d'Or - Summer EmptyMer 23 Avr - 22:05

La jeune gardienne semblait pouvoir tenir à peu près sur ses pieds, m'observa farouchement un instant -dieu ce qu'elle avait de beaux yeux, c'en était à vous faire tomber par terre-, puis deux instants, puis trois instants. Est-ce qu'elle se sentait bien ? Merde, je devrais peut-être penser à la porter jusqu'à l'infirmerie. Mais elle me repoussa doucement quelques secondes plus tard à peine. Dommage. Sa proximité me... m’apaisait en quelques sortes. Même si, de façon assez contradictoire, il faut l'admettre, ça me faisait rougir comme une tomate et que mon cœur s'emballait un peu trop, sa présence m'apaisait. Je la relâchais avec regrets et pris le temps de l'observer de la tête aux pieds. Elle était fine et élancée, même si elle était petite -elle m'arrivait au menton-, assez bien faite, voire même très bien faite dans l'ensemble. Habituellement, j'ai plutôt tendance à regarder le dos, ou plutôt ce qu'il y a un peu plus bas chez les filles, ou alors un peu au dessus du nombril, mais là non. Non, non, non et non. C'était un plaisir pour les yeux chez elle aussi hein, mais mes yeux fixaient les siens désespérément, s'y noyaient de façon avide et je ne pouvais pas décrocher mon regard du sien. Impossible, juste... Impossible. Deux saphirs qui vous fixent et que vous happent jusqu'aux tréfonds des enfers, deux pierres précieuses que vous ne lâcheriez pour rien au monde.

C'était une sensation douce, comme la caresse du vent un soir d'été et en même temps mêlée de peur, d'appréhension. Comme si vous laisser aller était la meilleure chose au monde mais qu'une créature plus noire encore que mon père vous attendais au bout du couloir. Elle me tirait de mes pensées en m'agressant légèrement verbalement :

"Je choisis que tu évites de vouloir me tuer avant tout. Après, je ne pense pas avoir à recevoir d’ordre venant de toi. Tu n’as qu’à retourner sur ton balai et poursuivre ta balle en or – en essayant de n’embrocher personne cette fois. Pour le reste, je peux me débrouiller toute seule."

Eh ben elle a du caractère la p'tite jeune.  Quelque peu... Immature comme réaction, mais je n'en n'attendais pas moins. A vrai dire, une fille qui vous envoie chier comme ça à statistiquement plus de chance de tisser des liens avec vous qu'une autre. Enfin d'après mes expériences personnelles. Et ça m'allait très bien. Ou peut-être pas finalement. Les filles qui m'attirent vraiment dès le premier regard ont toujours été des filles à éviter, toute sans exception -y en a eu deux, c'est pas beaucoup mais quand même-. Peut-être qu'il était mieux de prendre ses distances. Mais là tout de suite maintenant, mon corps, mes yeux et mes joues, ainsi que d'autres parties de mon corps que je ne prendrai pas le temps de citer, me disaient le contraire. Alekseï, 1 - Raison, 0.

Elle leva les yeux au ciel, comme si ma façon de la regarder l'exaspérait. Je détournai le regard, un léger sourire en coin, puis la regardais à nouveau. Elle n'avait pas bougé et me regardais avec plus d'intensité dans le regard, ce qui avait pour seul effet de me donner envie de la plaquer au sol et de lui faire des choses bien peu catholiques. Mais bon, passons. Elle continuait donc de me regarder, à la fois comme si je la subjuguais sur place par ma beauté suprême, ce dont je doutais fort, et à la fois comme si elle me dédaignait profondément, ce qui était bien plus probable que la première option. Puis elle fit quelque chose qui me surprit au plus haut point. Au lieu de tourner la talons et partir comme elle me l'avait indirectement indiqué, la gardienne s'était assise. En tailleur. Dans la boue -ça valait bien la peine que je l'empêche de s'en foutre partout-. Comme une gamine de cinq ans. On aurait un peu dit une Gryffondor, mais en même temps elle me rappelait Nat' dans son comportement, dans sa façon de me regarder, un regard frais et doux, mais dur et impénétrable en même temps. Ca n'avait rien de désagréable, mais c'était particulier.
Elle avait lâché ses cheveux, qui retombaient comme une cascade brune sur ses épaules et avait commencé à se faire une tresse. L'envie de mourir de rire me prit, et ma raison me disait de n'en rien faire, car tout ce que je risquais, c'était au pire, de me prendre une baffe, au mieux de subir un regard dédaigneux qui n'est jamais très agréable de toute manière.

Mais je n'écoutais que rarement ma raison et préférais généralement céder aux divers caprices de mon corps. Je riais doucement et m'assis à ses côtés, à quelques millimètres à peine.

" Tu sais, si l'exercice là haut me concernait, j'y serai déjà allé. Or il se trouve que je n'ai actuellement rien à faire et que de toute façon l'entraînement pour moi est terminé."


J'avais dis ça en butant légèrement sur les mots, laissant mon accent reprendre le dessus sur la connaissance quasi parfaite que j'avais de l'anglais. Je rougissais, et le fait de rougir et d'avoir envie de me taper la tête contre un mur me faisaient rougir encore plus. Quelle horreur, Alekseï qui se laissait impressionner par une fille. Le capitaine aurait donné cher pour voir ça, et s'il le savait, il se serait foutu de moi jusqu'à la fin de l'année.

Je la regardais tresser ses cheveux, ses doigts agiles parcourant les mèches, sa peau pâle éclairée par le soleil et ses yeux bleu-gris qui ne me regardaient pas... Je voulais qu'elle me regarde, me perdre à nouveau dans cet océan de nuances, ce profond mélange de sentiments. Je voulais la regarder encore, mais elle semblait déterminée à finir avec ses cheveux. Je me retournai pour attraper ma baguette, que j'avais laissée quelques pas plus loin, frôlant son épaule de mon bras et saisissait ma baguette d'un geste nerveux. En me redressant de façon à m'asseoir correctement, je du faire un effort monumental pour ne pas -trop- m'attarder sur son cou. Mais je crois bien que le "pas trop", c'était déjà trop...
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Summer Keegan

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MessageSujet: Re: Viens à moi, petit Vif d'Or - Summer   Viens à moi, petit Vif d'Or - Summer EmptySam 26 Avr - 10:10

Les doigts de Summer filèrent, très doucement, entre ses mèches de cheveux pour les tresser. Elle aurait pu très bien finir cette tresse en quelques secondes, mais elle éprouva un certain plaisir à y aller le moins rapidement possible. De temps en temps, elle s’arrêtait pour reprendre le compte – alors qu’elle ne l’avait jamais perdu – puis continua tout aussi lentement. Pendant quelques instants, la jeune fille se berça toute seule, oubliant le temps grisâtre, les cris dédaigneux des joueurs de Quidditch et tout le reste. Elle ferma les yeux pendant quelques microsecondes, qui lui parurent une éternité, avant de sentir un corps étranger être trop proche d’elle. Alors que tous ses sens furent en alerte, son corps resta inerte et son regard tout à fait neutre. Elle ne lança qu’un bref coup d’œil sur le côté pour remarquer que l’Attrapeur venait tout juste de décider de s’installer à côté d’elle. Et par « à côté d’elle », entendez « à quelques millimètres d’elle ». Ce qui ne la fit qu’à peine ciller, c’est pour dire à quel point elle était concernée par autre chose que ses cheveux.

Alors que l’Attrapeur aurait pu, tout simplement, partir de son côté après que Summer l’ait, légèrement, envoyé voir ailleurs, il en décida autrement. Le Serpentard, dans un premier s’assit à côté d’elle, mais dans un second temps, il semblait être apte à faire la conversation. Ce qui était des plus surprenants car ce n’était pas commode à cette maison de se laisser faire de la sorte. Un sourire espiègle se dessina sur les lèvres de la jeune femme. Ainsi, elle ne devait pas être la seule à avoir fait osciller le choipeau entre Gryffondor et Serpentard. Cependant, elle ne posa aucunement ses yeux bleus sur le jeune homme qui s’étirait à ses côtés. Elle ne semblait même pas l’écouter tant elle était absorbée par ses cheveux. Pendant de longues minutes, le silence s’installa entre les deux Serpentards. Il venait de dire clairement que l’entraînement était fini pour lui ; ce qui était dommage, car pour elle il n’aurait fait que commencer. Mais évidement, ce n’était pas le cas puisqu’elle venait de quitter – temporairement – l’équipe. Et ce, partiellement à cause de beau brun à ses côtés.

Summer arriva au bout de sa tresse. Plus elle s’approchait du final, plus elle semblait prendre son temps. Elle sentait le regard appuyé de l’Attrapeur mais ne se pressa pour autant. Dès qu’elle eut fini, elle décida de tout défaire et de replacer ses cheveux en arrière pour finalement en faire une queue de cheval haute. Elle se pencha légèrement en arrière, profitant d’un rayon de soleil qui passait dans le coin, pour fermer les yeux. S’étant appuyé sur ses coudes, elle avait dépliée ses jambes et s’étendait de tout son long. Voyant que l’Attrapeur ne semblait pas opérationnel pour la laisser tranquille, elle décida de tourner un peu la tête pour l’observer. Avec l’astre stellaire de son côté, il semblait briller de mille feu. Même avec les restes de sueur, de bois et de crasse, cet attrapeur se trouvait être des plus séduisants. Un sourire narquois se dessina sur les lèvres de la Keegan, qui prit un malin plaisir à le déshabiller des yeux, sans se cacher, comme pure provocation. Puis un petit rire cristallin sorti de sa bouche, comme pour accentuer ce côté « Tu n’as aucune idée sur ce qui se passe dans ma tête, et franchement, tu vendrais ta mère pour le savoir vu mon comportement ». Ce qui était, en passant, terriblement amusant.

Reprenant son calme – bien qu’elle ne s’était pas réellement laissé aller à l’hystérie, loin de là – elle posa son regard dans le vide, face à elle, cherchant un point invisible dans l’horizon. Puis, elle finit par – enfin ! – parler à l’Attrapeur qui devait être complètement paumé.

« Tu devrais reposer le vif d’Or dans la boîte avant qu’il ne décide de déployer ses ailes à nouveau et de partir à l’aventure. »


Dit-elle, avec une voix à la fois calme et froide. Elle se voulait distante, mais quand elle tourna la tête pour le regarder avec un air dédaigneux, un sourire amical se dessina sur ses lèvres. C’est comme si toute son attitude se voulait distante mais que son visage lui disait « Sois mon ami, bellâtre ! » ; et elle ne chercha même pas une seconde à s’en cacher. Son corps entier semblait désirer cet homme au plus haut point – outre le fait qu’il soit beaucoup trop vieux – mais il ne faisait aucun geste envers lui. Ce qui était terriblement drôle, en fait.

« Enfin, je dis ça, je dis rien... c'est ton problème. »

Rajouta la belle Summer, en le fixant droit dans les yeux, plus bas que d'habitude, comme si elle avait peur qu'on l'entende. Ou comme si elle avait peur que quelqu'un comprenne ce petit jeu dans lequel elle se glissait lentement.
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Alekseï V. Palkhomir

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MessageSujet: Re: Viens à moi, petit Vif d'Or - Summer   Viens à moi, petit Vif d'Or - Summer EmptySam 26 Avr - 16:06

Elle ne semblait pas avoir remarqué mon petit écart de conduite et restait totalement absorbée par ses cheveux, brillants et soyeux, qu'elle coiffait en tresse en souriant comme une enfant. Elle ralentissait la cadence au fur et à mesure. Finalement, quand elle eut fini, elle défit la tresse, ramena tous ses cheveux en arrière et les tirait pour en faire une queue de cheval. Elle dévoilait la fine peau de son cou, comme pour me narguer après mon faux pas, puis s'appuya sur ses coudes, se penchant en arrière, puis tourna la tête vers moi. Son regard avait changé, il n'était plus neutre, mais dans ses yeux, l'océan des nuances de couleurs commençait à se déchaîner. Elle avait le même regard que moi quelques minutes auparavant, le même, quasiment, que ceux des filles que je ramenais dans mon lit les samedi soirs. Sauf que le sien était beaucoup plus profond, beaucoup plus... Je n'en savais rien en réalité. Puis elle se mit à rire, un rire clair, contagieux, qui me fit sourire de toutes mes dents. Elle semblait me narguer. J'aurai donné chez pour savoir quelles images elle pouvait bien avoir en tête. En tout cas celles que j'avais moi, osées mais jolies, étaient des plus plaisantes et me convenaient parfaitement.
Elle cessa de rire et regarda au loin. Je vous avoue que je me sentais quelque peu... Déconcerté. Quelques minutes passèrent, pendant lesquelles le silence s'installait. La voix suave dans ma tête était partie aussi vite qu'elle était arrivée, emportant les images salaces avec elle. L'envie de l'avoir près de moi, de l'embrasser ou que sais-je encore, était, elle, pourtant restée bien présente.

Summer finit par ouvrir la bouche et me dire d'une voix plate, froide :

"Tu devrais reposer le vif d’Or dans la boîte avant qu’il ne décide de déployer ses ailes à nouveau et de partir à l’aventure."

Le ton de sa voix me laissait pantois. Il y a cinq minutes à peine, elle riait et me regardais comme si elle avait envie de me manger tout crû pour son quatre heure, et là, elle me parlait comme si elle me méprisait profondément. Puis elle tourna la tête et un doux sourire se dessina sur son visage. L'opposition entre son attitude physique et sa façon de me parler ou de me regarder était fort troublante. Comme si elle ne voulait pas de moi dans vie, même pour cinq minutes, comme si elle cherchait à me fuir, mais en même temps comme si elle ne pouvait pas s'empêcher de m'apprécier un peu quand même. Elle me faisait sourire. Elle aussi avait du mal à lutter contre les désirs charnels et corporelles, sa raison n'était pas assez puissante pour ça. Dommage, sa raison était suffisamment forte apparemment pour l'empêcher de trop s'approcher de moi.
Elle poursuivit d'une voix plus douce, plus basse -plus suave aussi-, comme si elle avait peur de se faire surprendre. Pourtant, les autres étaient là haut occupés à se passer le souaffle.

"Enfin, je dis ça, je dis rien... c'est ton problème."

Je compris enfin ce qu'elle venait de me dire. Le Vif d'Or était toujours dans ma main et continuait à s'agiter de temps en temps, me découpant la paume de la main au passage. Je m'allongeais sur le sol, le visage chauffé par le soleil, sourit et relâchait le vif d'Or le temps de regarder l'état de ma main. Des petites entailles profonde marquaient la peau et le sang s'échappait de certaines. Ouvrir la main en entier me faisait un mal de chien et les entailles s'ouvrirent encore plus, ce qui eut pour seul effet de faire couler le sang. J'attrapai la balle avec la main gauche, la coincai derrière mon genou et pointai ma baguette sur ma main abimée. J'observai le sang faire le chemin inverse et retourner se loger sous ma peau, dans ma veine -sensation fort étrange d'ailleurs- puis regardai les bords des plais se rassembler pour reformer une peau intact. La petite balle dorée s'agitait derrière mon genou et je la libérai. J'observai Summer un instant. Non loin de là, les batteurs redescendait, chacun un cognard dans les bras. Le premier réussit avec difficultés à le remettre dans la malle, le deuxième eut plus de difficultés. Les deux batteurs sortirent du terrain avec leur balais, puis ce fut au tour des poursuiveurs de se poser. Le Capitaine rangea le souaffle, puis me fit un signe pour que je lui rende la Vif d'Or. Je pris ma baguette et sous mon commandement, les petites ailes de la balle se refermèrent. Je l'acceuillis dans le creux de ma main, puis le fit s'envoler jusqu'à la malle, ou le capitaine le rangea. Il trébucha et donna un coup dans ladite malle, ce qui eut pour effet de libérer un cognard mal enfermé.

L'espèce de grosse balle de métal atteignit le capitaine en pleine tronche, et il tomba lourdement, assomé. Je ne pus m'empêcher d'éclater de rire, et hurlais aux autres de l'emmener à l'infirmerie. Madame Pomfresh réparerait les os de sa mâchoire en quelques jours à peine. Nous n'étions plus que nous deux sur le terrain. J'utilisai un Accio balais sautait dessus en chemin et me lançait à la poursuite du cognard, qui avait fait le tour du terrain. Il se dirigeait droit sur Summer. Je sorti ma baguette et l'immobilisait avant qu'il ne puisse l'atteindre, le renvoya dans la malle qui se ferma à clé. Je n'avais pas pensé à m'arrêter pendant que je faisais tout ça et je sautais de mon balais avant qu'il ne l'atteigne une fois de plus avec plein visage. Au lieu de ça, j'avais atteri au dessus d'elle, un genou entre ses deux jambes, mes mains posées sur le sol encadraient sa taille. Mon corps était quasiment collé au sien, mes lèvres n'étaient qu'à quelques millimètres des siennes. Mes joues se colorèrent légèrement, mais le jeu de séduction pris le dessus sur la gêne. Je souriais et en me mit à chantonner d'une voix basse en russe.

"Она не говорит, И не будет говорить до тех пор пока ты ее не поцелуешь, Ша-ла-ла-ла-ла-ла, Не бойся, У тебя подходящее настроение, Вперед, поцелуй девушку. Ша-ла-ла-ла-ла-ла, Не останавливайся, Не пытайся спрятать это, ты хочешь. Поцеловать девушку Она не говорит, И не будет говорить до тех пор пока ты ее не поцелуешь."

Маленькая Русалочка, La Petite Sirène. Oui, le disney. Pas très glorieux, mais ça s'adapte parfaitement bien à la situation. Au moins j'étais quasiment sur qu'elle avait reconnu l'air, je veux dire, Embrasse-là est une chanson parfaitement connue, que ce soit en Russie ou en Angleterre.  Elle ne comprendrait pas exactement le paragraphe chanté, mais elle reconnaitrait l'air, à moins qu'elle n'ait eu une enfance dans une grotte, perdue au milieu de la montagne du Mordor.

Je la regardais, elle et ses grands yeux gris bleus indescriptibles. Je souriais doucement et ne pu résister à l'envie de poser mes lèvres contre les siennes. Doucement d'abord, puis plus fougueusement. L'attirance était physique, mais elle était étonnamment puissante. J'avais l'impression de perdre le contrôle de mon corps. Ma main remontait le long de sa hanche et finit sa course dans son cou, mes doigt se perdant, glissant sur sa peau blanche. Elle ne me repoussait pas pour l'instant. Peut-être qu'il lui fallait d'abord comprendre ce qui lui arrivait.
Je cessais de penser et me concentrait sur Summer. Je reculais doucement et planta mes yeux dans les siens, mon nez à quelques millimètres à peine d'elle. Mon sourire s'effaça et toute lueur d'amusement s'évanouit dans mon regard tandis que mes sourcils se froncèrent.Le besoin soudain de m'excuser me prit, comme si j'avais profondément blessé la jeune fille. Mais je n'en eu pas le temps.


Dernière édition par Alekseï V. Palkhomir le Dim 27 Avr - 2:35, édité 1 fois
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Wilhem Grant

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MessageSujet: Re: Viens à moi, petit Vif d'Or - Summer   Viens à moi, petit Vif d'Or - Summer EmptySam 26 Avr - 16:59

Aaah, quelle magnifique journée! Cela faisait bien longtemps que je ne m'étais pas adonné à la torture de petits Pouffsouffle, et, comme un don du ciel, deux sang-de-bourbes de la maison jaune me tombèrent dessus! Ils étaient jeunes, sûrement en première ou deuxième année, et s'amusaient à jouer à la course. Lorsque les deux me rentrèrent dedans parce qu'ils ne regardaient pas devant eux, et qu'ils virent mon visage, ils comprirent qu'ils avaient fait l'erreur de leur vie. Avec un sourire sadique, je sortis lentement ma baguette, pour leur faire croire que je leur laissait une chance de s'enfuir, puis lançai deux petrificus totalus qui touchèrent leurs cibles de plein fouet. Ne pouvant plus bouger, ils tentèrent tout ce qui était en leur pouvoir. C'est à dire, pleurer. Pleurer le plus fort possible pour faire venir quelqu'un qui les aiderait. Je les fit taire d'un simple expelliarmus, en visant à côté pour ne pas les abîmer -première règle du parfait bourreau, ne pas laisser de trace-. Puis je partis, en me délectant le plus possible de leurs regards affligés. Et pour une petite touche de sécurité, je lançai un lumos, histoire de ne pas pouvoir être jugé coupable en cas d'un prior incantato. Toujours prendre ses précautions, de façon à ne pas être accusé. Je ne pris cela dit pas la peine d'effectuer un oubliette sur ces charmants jeunes hommes; ils auraient trop peur de subir un quelconque châtiment s'ils me dénonçaient.

Ceci fait, et ma journée égaillée, je me baladai dans le château, n'ayant rien à faire pour le moment. Puis j'arrivai sur le terrain de Quidditch. De loin, je vis toute l'équipe de Serpentard partir avec l'un deux dans les pommes -sûrement un coup d'un cognard-. Seule une jeune fille restait, ainsi qu'un garçon, qui montait sur son balais pour partir à la recherche du cognard qui volait joyeusement -si tant est que ces choses puissent être joyeuses- au-dessus d'eux. Je ne pouvais pas distinguer leurs visages d'ici, et c'est pourquoi je fus plutôt surpris de reconnaître Summer, assise dans l'herbe et la boue. Ma dernière -et première- rencontre avec elle semblait remonter à un siècle de cela, et pourtant, je savais bien que ça ne faisait pas si longtemps. Mais je dois avouer que  ça me manquait un peu de la voir, et c'est pourquoi je me dirigeai vers elle dès que je la reconnu. Puis l'autre gars lui tomba dessus. A califourchon. Venez pas me dire que c'est le pur hasard, c'était forcément voulu. Alors si Summer m'évitait, c'était parce qu'elle était avec ce type. Ce type, qui m'apparut d'ailleurs comme Alekseï Palkhomir. Un sang-mêlé, et pourtant, je le respectais, tant sa force et son habileté avec une baguette semblaient prononcées. Si il y a bien un sang-mêlé que je préférerais avoir en ami qu'en ennemi, c'était lui. Et c'est pourquoi ça m'attristait un peu de le voir dans cette position avec celle que j'avais embrassé il y a peu de cela.

Mais le pire était à venir. Vous n'auriez pas voulu me voir, au moment où ce type embrassa à son tour la jeune Keegan. A quoi elle jouait, elle voulait voir combien de mec elle pourrait draguer en un minimum de temps? En tous cas, si c'était bien le cas, elle n'aurait pas dû s'attaquer à des sorciers comme Alekseï ou moi. Disons que je suis conscient que j'ai le sang chaud, et que ce type pourrait possiblement tuer par jalousie -il est slave, tous les slaves sont violents. Prenez Nataliya pour exemple!-. Et je vis le visage de la mignonette une fois m'être rapprochés d'eux. Elle semblait terriblement outrée de ce que venait de lui faire Aleksei, et pour cela, je ne pu m'empêcher de me ruer sur lui, et de lui coller un poing dans le pif, en y mettant à peu près toute la force que je pouvais. Le *crac* résultant de cette action m'indiquait que je venais, au oins de lui casser le nez, au mieux, de lui faire vraiment très mal.

« Alors Palkhomir, on embrasse les jeunes filles sans leur consentement? C'est ton père qui doit être fier de toi. Quoique vu là où il est, il ne devrait pas pouvoir être tenu au courant de tes exactions! »

Je connaissais son père, au moins de réputation. Disons qu'Adam m'a renseigné sur lui, il m'a dit à quel point c'était un être exceptionnel, mais qu'il avait malheureusement fini en prison. C'est dommage qu'un si grand homme ait engendré une pourriture pareil, qui va jusqu'à harceler des gamines de 15 ans. Mais encore une fois, il est slave, il ne doit pas connaitre le concept de "pédophilie".
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Summer Keegan

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MessageSujet: Re: Viens à moi, petit Vif d'Or - Summer   Viens à moi, petit Vif d'Or - Summer EmptySam 26 Avr - 19:01

Les yeux de Summer s’étaient plantés dans ceux de l’Attrapeur. Un courant électrique semblait passer entre les deux Serpentard ; une sorte de tension que la jeune fille ne saurait réellement expliciter. Et pourtant, elle trouvait cela amusant ; cet espèce de jeu de demi-séduction passait le temps avec délice et permettait d’oublier un peu ce qui la tracassait. Entre le match de la semaine prochaine, ses parents qui étaient égaux à eux-mêmes, la colère contre le Capitaine de l’équipe, la relation tumultueuse qui s’était crée avec Nataliya à cause de son frère et tout ce que cela impliquait… Respirer un petit peu ne lui faisait pas de mal. L’Attrapeur, quant à lui, décida que c’était le bon moment pour exposer sa main en sang. Evidement, une moue dégoûtée se dessina sur le visage de la jeune fille qui préféra détourner le regard. Non pas que la vue du sang la choque particulièrement, mais si on pouvait éviter de lui foutre sous le nez une main ensanglantée, elle s’en portait mieux. La jeune Keegan leva les yeux au ciel, plutôt blasée de l’admiration que le jeune homme pouvait porter sur ses blessures de guerre.

Summer leva les yeux au ciel, qui était de nouveau redevenu terne et monotone, comme quelques instants plus tôt. Puis son esprit glissa lentement jusqu’à Wilhem. Elle se sentie presque honteuse, mais elle n’y avait pas pensé une seule seconde depuis qu’elle était rentrée sur le terrain. Après tout, c’était l’effet escompté : aller à l’entrainement de Quidditch pour oublier ses petits problèmes. Or, voilà maintenant qu’elle se retrouvait à fricoter à moitié avec un parfait inconnu – qui se trouvait, certes fort charmant, mais dont elle ignorait jusqu’au prénom. Evidement, le terme flirter était beaucoup trop fort pour décrire ce qu’ils se passaient entre les deux Serpentard, mais rien que d’y penser Summer se sentit coupable. Elle ne pouvait pas réellement décrire la relation qu’elle entretenait avec le fils aîné des Grant, mais il était sûr qu’il ne valait pas mieux en tenter une avec le Serpentard à ces côtés. De plus, encore une fois, il était beaucoup trop vieux. Il en faisait au moins vingt, c’est pour dire. Du haut de ses quinze ans, elle ne faisait pas le poids – ou alors elle allait finir violée, voie qu’elle ne préférait pas emprunter.

La jeune anglaise prit la décision de partir maintenant, avant que cette histoire ne finisse trop mal à son goût. Elle allait se lever et partir, avec politesse et froideur, avant de remarquer que le Serpentard avait disparu de sa place initiale. Depuis combien de temps avait-elle été dans ses pensées pour ne pas remarquer l’absence de l’Attrapeur ? Non pas qu’il lui manquait déjà, mais elle aurait aimé pouvoir lui dire au revoir sans lui foutre un énorme vent parce qu’elle pensait trop à Wilhem. Disons que ça ne se faisait guère ; elle n’avait pas été élevée dans de telles conditions. Summer, toujours légèrement perturbée par cette situation, tourna la  tête dans l’autre sens. Chose qu’elle fit assez tôt – ou trop tard, tout est relatif – pour remarquer qu’un Cognard allait se servir de son visage comme ultime rebond. Alors qu’elle allait faire un saut en arrière pour reculer, le pire du mauvais timming croisa son chemin. Comme si, déjà à la place, elle n’était pas déjà assez gênée par la présence de l’Attrapeur, voilà que le Destin décidait de s’en mêler un coup.

Le jeune homme lui sauva la mise et, non pas sans avoir vérifié que la balle assommeuse était bien fixée dans sa boîte, décida de retourner voir comment allait Summer. Désireuse de ne pas recréer une conversation inutile avec ce bel Apollon, la jeune fille prit la décision de se relever et de partir – une bonne fois pour toute. Chose qu’elle n’eut le temps de faire qu’à moitié car ce dernier jugea que c’était le bon moment pour la plaquer au sol. Décidément, ce bellâtre désirait voir une histoire se créer entre la belle anglaise et la géante de la terre, Gaïa. Au début, Summer fut complètement déboussolée ; d’une part car elle se trouvait affreusement gênée d’avoir quelqu’un à califourchon sur elle – comprenez que la chose la plus folle qu’elle n’ait jamais vécu avec un homme était ce baiser fougueux avec Wilhem – et d’une autre part, il se mit à chanter une chanson en russe. Ce que semblait ignorer ce bel Adonis, c’est que Summer parlait russe. Et elle comprenait très bien les paroles de la chanson qu’il chantait. Et l’air aussi. La petite Sirène, Embrasse-la.

C’en était trop pour la jeune fille. Son cœur battait la chamade, mais de peur. Elle sentait que ce jeu commençait à lui échapper, et ça ne lui plaisait pas du tout. Au début, c’était relativement amusant. Avoir ce jeune éphèbe qui vous caresse du regard comme si vous étiez la plus belle créature sur terre, tout en ne sachant pas comment agir avec vous, c’est agréable. Mais quand il commence à vous plaquer au sol, se mettre à califourchon sur vous et chanter une chanson d’amour, la situation devenait carrément flippante. Pourtant, Summer ne bougea pas. Non pas qu’elle se retrouvait paralysée par la peur – « Moi ? Avoir peur ? Ahaha, mais je me ris du danger ! », pour rester dans le thème – mais disons que, loin d’être gros, l’Attrapeur pesait son poids – sûrement de muscles – et qu’elle se retrouvait complètement coincée. Puis l’Attrapeur décida que c’était le moment pour l’embrasser.

Au début, la jeune Keegan se sentit toute bizarre. C’est comme si une armée de papillons avait été lâchée dans son ventre. Son cerveau se brouilla, ne lui laissant aucunement le temps de réagir convenablement. Tous ses muscles se retrouvèrent paralysés. Cependant, bien que son cœur fut à deux doigts de lâcher, la Serpentard n’apprécia aucunement ce qu’elle était entrain de vivre. Non pas que le beau Serpentard ne sache pas embrasser – loin de là, sérieusement, Wilhem pouvait aller se rhabiller – mais Summer ne voulait aucunement vivre ça. Elle se sentait presque sale. Elle n’arrivait même pas le repousser tant elle se sentait mal. Pendant ce temps, les mains du jeune homme se retrouvèrent à se balader sur son corps. L’effet, qui aurait pu être le plus délicieux de tous, se retrouva à la faire frissonner d’angoisse.

Au bout d’une éternité, qui ne dura sûrement que quelques secondes dans le monde réel, l’Attrapeur se recula. Les yeux de Summer était écarquillés et il devait sentir que ce qu’il venait de faire n’était pas une bonne chose. Son sourire s’effaça et le regret s’immisça sur son visage. Ce n’était sûrement pas l’effet qu’il comptait dégager et il s’en trouvait navré. Alors que tout aurait pu s’arrêter là, sur ce baiser non désiré et sur une gêne non mesurée, quelque chose de pire se produisit. En effet, alors que le bellâtre se recula pour laisser à la Gardienne le luxe de reprendre ses esprits, une silhouette fonça sur eux comme une fusée. Pendant un instant, Summer cru que c’était le Capitaine qui surgissait pour les engueuler, leur disant qu’ils avaient à copuler ailleurs. Mais au final, c’était encore pire. Et la jeune Keegan ne le comprit que quand elle vit le corps svelte d’un blondinet décrocher un énorme crochet du droit dans le visage de celui qui semblait de nommer Alekseï. Le nez de ce dernier se retrouva à faire un crack qui signifiait que quelque chose venait d’être brisé.

Le beau brun se retrouva à être à quatre pattes par terre, saignant du nez. Summer en profita pour se décaler de sous lui et se relever à un petit mètre de lui. Elle se redressa, plaça ses mains sur son corps comme pour s’assurer que plus personne n’y toucherait. Elle lança un regard apeuré sur l’Attrapeur avant de le poser sur celui qui venait de le frapper. Wilhem. Wilhem Grant avait été là. Wilhem Grant avait tout vu. Et Wilhem Grant venait de la sauver. Au fond, peut-être que même sous Impero il l’aimait un peu. Ou alors, c’était uniquement sous Impero qu’il l’aimait et il ne pourrait plus jamais la voir en peinture si elle arrivait à contrer ce sortilège interdit. Cette idée lui aurait presque donné envie de pleurer, si elle avait été aussi sensible qu’une fille de quinze ans sur-hormonée – ce qu’elle était en partie, certes, mais sa fierté l’empêchait de l’admettre.

Wilhem l’ignora, préférant agresser l’autre Serpentard, qu’il semblait connaitre. Alekseï Palkhomir était son nom. Et leurs paternels se connaissaient. Ce qui était d’autant plus flippant, quand on connaissait l’étendu du pouvoir du Grant senior.  Sans s’en rendre compte, Summer se décala d’un pas sur le corps, plutôt effrayée par le personnage qui commençait à prendre forme en temps qu’Attrapeur de l’équipe de Quidditch des Serpentards. La jeune Keegan alternait entre le beau brun ténébreux et le grand blond complètement déchu. Décidément, elle commençait à porter légèrement la poisse avec les mecs. Sérieusement. Elle se mordit l’intérieur de la joue, comme pour se forcer à ne pas maudire les dieux à haute voix. Puis, elle vit Alekseï se redresser, lentement, bouillant de rage. Ce qui pouvait se comprendre, une espèce de Gryffondor à moitié psychotique venait de jouer les pseudos héros en lui collant son poing dans son visage si parfait. Du point de vue du Serpentard, ça partait mal. Summer se racla la gorge, comme pour attirer l’attention sur elle et briser la joute visuelle que se lançait ses deux prétendants.

« Ahem.  Messieurs, considérons donc cette histoire comme close ; repartons chacun de notre côté et tout ira pour le mieux. »

A ce moment là, des baguettes commencèrent à pointer le bout de leur nez. Là, ça commençait à puer grave. Le cerveau de Summer tournait à cent à l’heure, pour trouver une solution qui pourrait ravir tout le monde. Sauf qu’Alekseï fonça sur Wilhem pour lui décocher un coup sec. Le russe semblait devenir complètement fou à lier et possédait décidément, beaucoup trop de force par rapport au jeune Grant qui avait perdu sa baguette dans l’assaut. Le Gryffondor s’était retrouvé plaqué au sol sous le coup de force du Serpentard qui ne semblait pas en avoir finit. Summer prit sa baguette, s’approcha d’Alekseï et lui immobilisa le bras avant que le deuxième – ou troisième coup – ne parte.

« Alekseï, tu arrêtes ! »

Hurla t-elle, avec tant de conviction qu’on aurait pu croire qu’elle possédait un don d’enjôlement. De plus, le fait d’avoir empêché le russe de riposter devait le forcer à prêter attention à autre chose que le corps du Gryffondor sous impero. Summer évita tout contact visuel avec ce dernier, de peur de perdre le contact visuel qu’elle avait réussi à bloquer avec Alekseï ; un contact qui se voulait froid et imposant.

« Tout est de ma faute, vous arrêtez de vous battre. On est pas des gamins, vous cessez vos conneries maintenant. »

Summer s’adressait aux deux sans pour autant lâcher du regard l’Attrapeur. A ce moment-là, les trois clampins qui étaient de corvée pour nettoyer le terrain de Quidditch, alertés par le brouhaha qui se dégageait du coin intervinrent. Au début, intrigués, ils essayèrent d’attraper Wilhem pour le dégager de sous Alekseï qu’une fois qu’ils eurent croisés le regard noir de la Gardienne qui signifiait en gros « Bougez votre petit cul pour m’aider, sinon je vous jure que vous allez le regretter toute votre vie ». Ce qui était plutôt efficace. Don d’enjôlement, vous dis-je !
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Alekseï V. Palkhomir

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MessageSujet: Re: Viens à moi, petit Vif d'Or - Summer   Viens à moi, petit Vif d'Or - Summer EmptySam 26 Avr - 20:01

Je m'étais redressé et je n'avais qu'une envie; m'excuser. Elle n'avait pas l'air à l'aise, je ne l'étais pas plus. Je m'en voulais terriblement, et me rappellai soudain qu'elle était dans ma classe. En cinquième année. Dont la moyenne d'âge était environ de 15-16 ans. Et j'en avais 18. Autant vous dire que j'aurais très bien pu retrouver au tribunal des sorciers pour agression sur mineur. J'étais en colère, en colère contre moi même et je voulu me lever, prendre mes distances avant de me confondre en excuses. Il n'était pas dans mes habitudes d'être gêné, et c'était une expérience que je détestais vivre. Surtout dans ce genre de situation.

Je n'eu pas le temps de réfléchir d'avantage et je me retrouvais sonné, un mètre plus loin, au sol, le nez en sang. Quelque chose avait craqué, et la douleur envahissait la quasi totalité de mon visage. J'étais en colère contre moi même, mais là, la personne qui avait osé levé la main sur moi, Alekseï Vladislav Palkhomir, allait le regretter. Profondément. Longtemps. Très longtemps. Je me redressais, je bouillonais de haine et je regardais mon agresseur.

"Alors Palkhomir, on embrasse les jeunes filles sans leur consentement? C'est ton père qui doit être fier de toi. Quoique vu là où il est, il ne devrait pas pouvoir être tenu au courant de tes exactions !"

Grant. Wilhem Grant. Ah. Ahaha. Ahahahaha. Je m'apprêtais à l'agresser physiquement et verbalement quand Summer intervint, d'une voix qui trahissait sa gêne :

"Ahem. Messieurs, considérons donc cette histoire comme close ; repartons chacun de notre côté et tout ira pour le mieux."

Non, mais elle croyait quand même pas que j'allais laisser passer ça ? Personne ne me frappait, personne ne me touchait sans que j'y consente -chose quelque peu ironique aux vues de ce que je venais de faire à cette pauvre fille- et croyez moi, je n'avais pas l'intention de me faire écraser par un minable, bien qu'il soit le fils dit prodige d'un sorcier aussi puissant qu'Adam Grant. Je sorti ma baguette, il sortit la sienne au même moment. Je préférais éviter un duel de sorcier. Je savais que j'étais bien meilleur que lui -avec un père comme le mien, c'était normal-, mais il m'avait frappé. Oeil pour oeil, dent pour dent. Donne quelque chose à Dieu, et il t'en rendra deux. Ou trois. Ou peut-être quatre, je n'en savais rien. Mon corps était en totale ébullition -et ce n'était pas grâce à Summer, comprenez moi bien- et je me ruais sur lui. Je l'étalais par terre et abattis mon poing sur sa sale petite gueule de goule invertébrée moisie. Je perdais le contrôle total de mon corps et continuais à le frapper. Je hurlais de rage et de douleur à la fois. En même temps je jouissais de ma position de supériorité sur cet abrutis fini lécheur de bottes, j'adorais le frapper, l'humilier, le détruire. Mon bras, qui allait s'abattre pour la troisième fois sur la tronche de ce foutu apprenti dictateur à la noix de coco bouseux et décérébré, s'immobilisa soudain. Le choc remontait dans mon épaule et me fit mal. Celui là aussi, je l’abattrai comme un chien.

"Alekseï, tu arrêtes !"

Summer. Elle me hurlait de m'arrêter. D'un côté, j'avais aussi envie de la démonter pour ça, mais d'un autre, elle m'ensorcelait complètement. Je la regardais, plongeant mon regard bleu glacé dans le sien, gris et agité. Une tempête se déchaînait dans sa tête.

"Tout est de ma faute, vous arrêtez de vous battre. On est pas des gamins, vous cessez vos conneries maintenant."

Je ne pouvais détacher mon regard du sien, oubliant la présence de Wilhem sous moi. Je repris mes esprits quelques minutes plus tard, plus calme qu'auparavant. Wilhem avait bougé de place. Pourtant, je crois bien qu'il n'était pas en état de bouger. Je reporta mon attention sur Summer et lui dit d'une voix basse et rauque :

"Je... Pardon. Je sais pas ce qui m'a pris. Pour tout à l'heure, s'entend. Je suis désolé, j'aurai pas du faire ça. C'était déplacé et... Juste vraiment très déplacé. Ca ne se reproduira pas."

J'avais réellement l'intention de ne plus m'approcher d'elle, pourtant, au fond de moi, je savais que je crèverais d'envie de la revoir. Wilhem avait le visage en sang. De mauvais gré, je pointais ma baguette sur lui. Mon père m'en voudrait d'avoir amoché le petit Grant s'il le savait; et Nat m'étriperait si je m'avisais de lui faire trop mal. Elle ne l'avouerait jamais, mais elle appréciait son demi frère malgrés tous les sales coups tordus qu'ils pouvaient se faire. Me concentrant, je pris une profonde inspiration et réparait son pauvre et joli petit minois en quelques secondes. Je me relevai, dépoussiérait un peu et dit :

"Je me suis ridiculisé, et je l'assume. Bon, je le vis pas très bien, mais je l'assume. Encore désolé pour tout à l'heure, vraiment."

Me tournant vers Wilhem, je lui dis d'un ton froid et haineux :

"Quant à toi... Summer n'a pas besoin d'un psychopathe pour savoir qui peut l'embrasser ou pas. J'ai fais une connerie monumentale, certes, mais ce n'est pas à toi d'intervenir. Ni à qui que ce soit d'autre d'ailleurs. Elle seule peut décider de ce qui lui plaît ou pas. En l’occurrence, tu n'es pas elle.Tu peux retourner lécher les bottes de ton malade de père sans te soucier de nous, il se passera que dalle. Et ne t'avise pas d'essayer encore une fois de me frapper, ou même de venir me parler. Je t'écorcherai vif avant de te donner à bouffer aux Sombrals."

Non, donner Wil à bouffer à Poliakoff était bien trop cruel. Pour Poliakoff, s'entend. L'envie de lui envoyer mon pied en pleine gueule était très forte, mais je crois que Summer n'aurait pas été très d'accord avec ça. Sans que j'eus besoin de dire un mot, mon balais avança doucement vers moi. Je l'aidais à se relever, d'une manière plutôt violente, certes, et m'assurait qu'il tenait debout avant de me reculer et de m'avancer vers Summer. Je ne savais pas trop quoi lui dire, et la désespoir prit la place de la colère noire qui m'envahissait quelques secondes plus tôt.

"J'étais néanmoins... Enchanté... De faire ta connaissance. On va dire que tu es une bonne partenaire de Quidditch. Et tu devrais rester dans l'équipe, le remplaçant est vraiment à chier."

Je m'apprêtais à grimper sur mon balais avant de me retourner vers Wilhem une dernière fois :

"Ne t'avise pas de parler de mon père. J'espère que c'est clair dans ta petite cervelle de goule pourrie. Nous n'avons pas du tout la même vision des choses. Toi par contre, je peux me permettre de dire que tu es pourri jusqu'à la moelle. Exactement comme ton cher papa. Vous êtes fous à lier tous les deux. Je comprend pourquoi t'es chez les lions. Complètement barges et irréfléchis."
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MessageSujet: Re: Viens à moi, petit Vif d'Or - Summer   Viens à moi, petit Vif d'Or - Summer EmptyDim 27 Avr - 14:06

En se levant, l'autre Slave ne semblait pas très heureux d'avoir le nez en sang. Étrange, il devrait pourtant s'estimer heureux que ma main divine l'ait touché. C'est vrai quoi, c'est pas tous les jours qu'on pouvait être touché par le fabuleux Wilhem Grant, celui que tout le monde connait, que ce soit pour sa grandeur, ou sa force! Enfin, trêves de plaisanteries. Je sentais bien que les choses allaient mal tourner après ce coup. D'un geste parfaitement synchrone, nous sortîmes tous deux notre baguette, et nous tînmes prêts à s'affronter. J'avais peu de chances de gagner à armes égales, mais j'avais une stratégie de mon côté. Lui n'en avait sûrement pas, ce n'est qu'un slave après tout. Sauf que voila, Palkhomir semblait en avoir décidé autrement, et se rua sur moi, sans que je n'aie le temps de lancer un sort. Il me donna un bon coup que je n'étais pas près d'oublier, et qui me fit tomber au sol comme un pantin. Je n'étais décidément pas taillé pour un combat à mains nues. Dans l'opération, ma baguette s'envola pour partir à quelques mètres d'ici, histoire que je sois sûr de ne pas pouvoir reprendre l'avantage grâce à la magie.

Il s'accroupit alors sur moi et me donna un autre coup mémorable. Dieu, que cet homme avait de la force. En l'instant, on aurait dit une bête féroce. Ses yeux luisaient de rage, et tout son être transpirait la colère. Il n'avait pourtant eu que ce qu'il méritait, en outrageant ainsi la petite Keegan. C'était ma protégée désormais -elle pouvait sûrement très bien se défendre elle-même, mais mieux vaut être sûr-, et personne ne posait ses mains dessus sans son autorisation préalable. Or, au vu de la tronche qu'elle tirait, je dirais qu'elle n'était pas tout à fait d'accord avec les actions d'Alekseï. Celui-ci leva son bras une troisième fois,et je le défiai du regard. Quitte à me faire laminer, autant le faire dans l'honneur, en ne lâchant pas son adversaire des yeux. C'est bien tout ce qu'il me restait après tout, la fierté du lion. Et pourtant, le coup ne vint pas. Son bras était comme bloqué, et j'entendis la voix de Summer qui sommait à l'autre abruti d'arrêter. Bon dieu, c'était moi qui était sensé l'aider, pas le contraire. Et j'aurais préféré mille fois finir mort, plutôt que de me faire aider par celle que je m'étais mis en tête de sauver des griffes de ce soviet'. « Tout est de ma faute, vous arrêtez de vous battre. On est pas des gamins, vous cessez vos conneries maintenant. ». De sa faute? Et puis quoi encore? Tout était de la faute de cet animal qui ne pouvait pas résister à ses pulsions quand il se trouvait en face de la première jeunette de quinze ans qui ne pourrait lui opposer aucune résistance! C'était un lâche, et il avait amplement mérité le coup que je lui avait gracieusement offert. Mais ces paroles avaient le mérite d'avoir stoppé la bête en lui, et son absence de réaction me permit de m'écarter de quelques mètres.

Puis après s'être excusé, cet idiot me soigna d'un coup de baguette. Bon sang, depuis quand je suis devenu tellement faible que même mes ennemis ressentent le besoin de me venir en aide? Je me sentais souillé, d'avoir été guéri par la magie d'un pauvre minable dans son genre. D'autant qu'il tenta de me faire la morale, tout en prenant bien la peine de nous insulter, mon père et moi. Entre nous, si mon père était un malade, je ne trouvais pas de mots pour désigner le sien. Une chose était claire après tout cela en tous cas: J'avais enfin trouvé ma cible privilégiée lors du match de la semaine prochaine, nous opposant aux Serpentards. Je vous garanti qu'il va en bouffer, des cognards, ce sale cloporte slave!

« La prochaine fois, ne t'avise pas de me venir en aide, Keegan. S'il y a quelqu'un qui doit aider l'autre, c'est moi, et certainement pas l'inverse. Alors si tu vois que je suis sur le point de crever, soit gentille, et laisse moi mourir en paix, d'accord? »

Sur ces mots, je souris tout de même à celle qui occupait pas mal de mes pensées, et me tournai dignement. Après tant d'actions, j'avais bien besoin d'un peu de repos dans la salle commune des Gryffondor. Certes, c'était loin d'être mon endroit favoris, mais ça avait le mérite d'être calme, la plupart du temps.
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Summer Keegan

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MessageSujet: Re: Viens à moi, petit Vif d'Or - Summer   Viens à moi, petit Vif d'Or - Summer EmptyDim 27 Avr - 22:29

Alekseï, puisque c’était ainsi que ce nommait ce Serpentard un peu trop entreprenant, se sentait terriblement honteux. Ce qui prouvait, effectivement, qu’il avait fait un mauvais choix et avait agi sans réellement réfléchir. Ce qui confirmait, également, qu’il avait autant sa place à Gryffondor que Summer ; et ce fut pour cette raison principale que cette dernière se décida à lui pardonner. On fait tous des erreurs, et ce n’était pas celle-là qui allait entacher une relation – purement amicale – qui pouvait être intéressante. Une fois passée l’embarras des deux côtés, qui sait quel genre d’amitié pouvait naître ! Et imaginez une fusion si parfaite sur le terrain – oui parfaitement, entre une gardienne et un attrapeur – qui pourrait faire gagner n’importe quel match ! Oui, définitivement, il ne fallait pas de faire ennemi avec ce beau russe. Il y avait des tonnes d’avantages à être alliés.

Bizarrement, comme pour se faire gracier de ses précédentes conneries, le Serpentard fit le choix de réparer le petit minois du Gryffondor sans demander son reste puis de l’aider à tenir debout. Et il partit, non pas sans un monologue sur la liberté de Summer dans sa propre vie. A entendre ça, la principale concernée leva les yeux au ciel. Comme si quelqu’un avait besoin de rappeler ça. Et comme si Wilhem allait prendre en compte ce qu’on venait de lui dire. Décidément, tout cela prenait une tournure des plus stupide, virant à la conversation de sourd plus qu’à autre chose. Une espèce de mini querelle sur qui a le père le plus méchant commença et Summer hésita vraiment à se barrer maintenant.

Un sourire amusé se dessina sur les lèvres de Summer quand Alekseï lui dit de rester dans l’équipe. Comme si elle allait se faire supplier – bien que l’idée fut alléchante – pour empêcher cette bougresse de remplaçante de foirer tout le prochain match. Puis il finit par s’en aller, chevauchant son balai, trop énervé pour rentrer à pieds – supposa t-elle. Le regard de la brunette se posa à nouveau sur Wilhem, qui semblait davantage blesser moralement que physiquement. Comme pour évacuer cette frustration accumulée, il agressa presque la jeune Serpentard pour lui avoir sauvé la mise. Tout le monde avait finit par s’en aller et il ne restait plus qu’eux. La jeune fille leva les yeux au ciel, comme une mère quand elle découvre que son enfant venait de faire la plus grosse bêtise du monde et qu’il en était tout à fait au courant. Et qu’elle l’avait prévu.

Summer s’approcha de la boule de colère qu’était le blondinet et déposa un baiser sur sa joue. Bien malgré elle, elle fut surprise d’apprécier autant le contact avec sa peau. Une partie d’elle était vraiment heureuse d’avoir un petit instant, ne serait-ce que quelques secondes, en sa compagnie, seule. Mais une autre partie se sentait affreusement oppressée. Elle avait l’impression qu’elle parlait à Adam Grant, tant elle était traumatisée par cet impero. C’est comme si elle jouait la comédie, se voilait la face. Malgré tout, un sourire plein de tendresse s’étira aux coins de ses lèvres.

« Tu es un peu stupide quand tu t’y mets, non ? »

Murmura t-elle, tellement bas que lui seul pouvait entendre. Ce qui n’était pas très malin vu qu’il n’y avait personne à des kilomètres à la ronde. Même si la phrase prononcée pouvait être cruelle, la façon dont la jeune femme l’avait prononcée débordait d’affection. Même si une partie d’elle-même jouait la comédie avec Wilhem, une autre partie était cruellement sincère. Ce qui était, encore une fois, déstabilisant.

Summer se perdit dans ses yeux quelques instants, puis l’orage gronda. Quelques gouttes d’eau commèrent à tomber du ciel gris, ce qui décrocha la Serpentard à sa contemplation.

« Partons d’ici. »

Dit-elle, s’éloignant légèrement du Gryffondor. Sans vraiment s’en rendre compte, elle lui prit la main, délicatement, comme pour lui laisser le choix de la saisir complètement ou non. Et elle se dirigea vers Poudlard alors que l’averse commençait à éclater.
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